Naissance, Baptême et Circoncision
La naissance d’un nouvel être humain a toujours été entourée d’un halo de mystère, de magie et de croyance... Afin d’éloigner les mauvais esprits, les familles accomplissaient des pratiques symboliques et rituelles comme dénouer les nœuds et/ou peindre des pentagrammes. Ces rites, magiques et protecteurs, s’accompagnaient de chants et de prières en fonction de la religion (protestantisme, catholicisme, judaïsme).
Avec l’accouchement à la maison, le rôle de la sage-femme (Hewamm) devenait capital : elle avait une fonction médicale et religieuse. L’utilisation d’une chaise d’accouchement, employée jusqu’au début du XXe siècle, permettait d’enfanter assis.
Le baptême, quant à lui, intervenait entre 3 et 10 jours après la naissance. Il revenait à la sage-femme de s’en occuper car la mère était alitée. Accompagné de son parrain et de sa marraine, l’enfant était entièrement revêtu de blanc, symbole de pureté. Il était alors baptisé par le prêtre ou le pasteur du village. C’était à ce moment-là que le nouveau-né recevait un souhait de baptême ou Goettelbrief offert par le parrain et/ou la marraine comme témoignage de leur engagement moral et spirituel. Peint à la main ou imprimé, le texte du Goettelbrief encourageait l’enfant à être un bon chrétien. Souvent plié, il était parfois recouvert d’une enveloppe décorée et contenait une pièce de monnaie spécialement frappée pour l’occasion. Ce présent était conservé précieusement jusqu’à la mort.
Rite essentiel du judaïsme, la circoncision du petit garçon intervenait huit jours après sa naissance. Accompagné de son parrain et de sa marraine, elle était pratiquée par le Mohel sur la Mappa (lange, richement décoré, portant une inscription hébraïque brodée ou peinte).
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