Hôtel Cabu, Musée d'histoire et d'archéologie
Orléans et l’imagerie populaire en France aux XVIII-XIXe siècles
Lorsque l'on évoque l'imagerie populaire en France, le nom d'Épinal vient tout de suite à l'esprit. Mais bien avant l'émergence de cette ville et des autres centres de production d'imagerie de l'Est au XIXe siècle, Orléans tient une place privilégiée dans l'histoire de l'imagerie populaire en France au XVIIIe siècle, en diffusant ses images dans une grande partie de la France de l'Ouest et du Nord par le biais d'un important réseau de colporteurs et de dépositaires et son rôle économique comme artistique est de ce fait très important.
Nicole Garnier-Pelle
Les lieux de production
Lorsque l'on évoque l'imagerie populaire en France, le nom d'Épinal vient tout de suite à l'esprit. Mais bien avant l'émergence de cette ville et des autres centres de production d'imagerie de l'Est au XIXe siècle, Orléans tient une place privilégiée dans l'histoire de l'imagerie populaire en France
Orléans, très ancien centre de production
La ville est l'un des centres d'imagerie populaire les plus anciens de France, sa production est attestée dès le début du XVIIIe siècle avec quelques rares images d'actualité qui sont parvenues jusqu'à nous.
Modèles savants, diversité des sujets et grandes dimensions
Orléans apparaît comme l'un des plus beaux centres de production de toute l'histoire de l'imagerie populaire française, sinon le plus beau, avec des images d'une grande qualité graphique.
Diffusion et colportage
Le succès national de cette production repose sur un réseau de diffusion très vaste, dont le maillage s'est étendu sur une bonne partie de la France de l'Ouest et du Nord, préfigurant l'organisation quasi industrielle qui sera celle d'Épinal au XIXe siècle
Le tournant de la Révolution
Dans tous les centres d'imagerie populaire, l'essentiel de la production consiste en images pieuses, images du Christ en croix, de la Vierge et des saints, et Orléans n'échappe pas à la règle jusqu'en 1789.