Documenter les œuvres disparues
A partir d’environ 2000 notices d’œuvres détruites ou non localisées produites par les musées des Hauts-de-France et exportées dans Musenor, il a été possible de retrouver des centaines de visuels par :
■ une recherche documentaire individualisée par œuvre
■ des gravures d’interprétation
■ des photographies anciennes, notamment des cartes postales
■ la presse locale et nationale, généraliste ou spécialisée
Ces visuels complètent les sources bien connues des musées :
■ leurs catalogues sommaires du XIXe siècle (accessibles désormais sur Gallica)
■ leurs photos d’intérieur d’avant 1914, notamment les clichés du photographe douaisien Augustin Boutique (1862-1944), conservées au musée de la Chartreuse de Douai.
Certaines œuvres ont pu avoir une importante fortune critique grâce aux :
■ Salons officiels
■ Expositions Universelles
D’autres traces ont été laissées par les objets dans des institutions patrimoniales parisiennes, partiellement accessibles en ligne, notamment pour les œuvres en dépôt ou évacuées pendant les conflits :
■ les archives des services centraux, notamment aux Archives Nationales, dont Archim (album des Salons 1864-1900) et Arcade (histoire des œuvres d'art acquises, commandées ou gérées par l'État et les collectivités territoriales, de 1800 à 1969)
■ la documentation des musées nationaux, comme le Louvre ou le musée d’Orsay (Base Salons, répertoriant les livrets des Salons et expositions de groupes de 1673 à 1914)
■ les fonds photographiques de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (ex-MAP), de l’Établissement de Communication et de Production Audiovisuelle de la Défense (ECPAD), et de La Contemporaine, Bibliothèque, Archives, Musée des Mondes contemporains (ex-BDIC).
Début d'un travail documentaire de grande ampleur : des sources sont encore à dépouiller en France ou à l'étranger, notamment en Allemagne (Bildindex), en Belgique (Balat-Kik-Irpa), etc.
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Sommaire de l'exposition
Célia Fleury
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