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Disparues ou détruites ?

La salle Rubens après le bombardement et l'évacuation des œuvres dans les cryptes, octobre 1914, Documentation du Palais des beaux-arts de Lille.
 
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La salle Rubens après le bombardement et l'évacuation des œuvres dans les cryptes, octobre 1914, Documentation du Palais des beaux-arts de Lille.

Sauf si elles sont « irrémédiablement détruites »…

Jusqu’en 2016, le terme « œuvre disparue » pouvait désigner deux réalités différentes :
  une œuvre égarée (hors ou dans l’institution) ou volée, dont la disparition n’est théoriquement que provisoire ;
  une œuvre détruite, dont la disparition est irrémédiable.

Une note-circulaire du service des musées de France est donc venue préciser la terminologie à employer selon les différents cas de figure: sont depuis « considérés comme « manquants » tous les biens non localisés à la fin du récolement, en dépit de recherches répétées et infructueuses. (…) Les biens dont le vol est avéré font partie des manquants (…). ». Ils ne doivent pas « être confondus avec les biens irrémédiablement détruits ».

En ce qui concerne ces derniers, la destruction doit être décrite dans un procès-verbal et « ne doit pas être hypothétique, ni même “réputée” ». Or dans la quasi-totalité des disparitions dues aux guerres, les destructions d’œuvres ne sont qu’hypothétiques, faute d’avoir été constatées selon les procédures actuellement préconisées. Dans la plupart des cas, elles ne sont ainsi que « présumées détruites » et considérées comme des biens manquants.
 

… Ces œuvres restent inaliénables et imprescriptibles

Ces biens manquants demeurent, tout comme les collections physiquement présentes dans les musées, inaliénables (ils ne peuvent être cédés ou vendus) et imprescriptibles (leur légitime propriétaire peut à tout moment en revendiquer la restitution).

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Sommaire de l'exposition

 

Anne Labourdette