Carthage, cité romaine en Afrique du Nord

 
Carthage affiche
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Située au nord de l’actuelle ville de Tunis, Carthage sera une des plus puissante cité de l’Antiquité. Véritable légende, elle fascine par son histoire, ses mythes et la richesse scientifique qu’elle conservera jusqu’aux premières découvertes archéologiques.

Carthage suscite de l’intérêt dès le VIIIe siècle avant J-C. La cité phénicienne deviendra la rivale de l’Empire romain. Entre invasions et destructions, la reconstruction de la cité sous l’Empire l’élèvera en tant que nouvelle capitale d’Afrique romaine. L’infortune de Carthage s’étendra sur 14 siècles.

De nombreux auteurs grecs et latins retraceront les origines de la cité. Sa position particulièrement favorable, au pied de la colline de Byrsa, c’est ici que les phéniciens fonderont Carthage, la « ville neuve » dont les romains prendront possession lors des guerres puniques.

De la légende d’Elyssa, reine fondatrice de la cité État aux Barcides Hannibal, Hasdrubal et Hamilcar, l’ampleur de la cité sera à son apogée lors de l’expansion romaine, mettant la cité phénicienne en proie à la suprématie romaine dont ils prendront possession en -44 avant J-C.

La cité sera reconstruite sous l’Empire romain et deviendra aux premières décennies de notre ère la capitale d’Afrique du nord comptant 300 000 habitants. Véritable métropole impériale chrétienne, les aménagements urbanistiques, les prouesses architecturales gréco-romaines resplendiront aux côtés des sites religieux sans compter sur l’influent rôle politique et économique qu’elle jouera. Mais l’essor de la cité connaîtra une période de déclin sous la domination vandale puis beylical. La conquête musulmane anéantira définitivement la cité au VIIIe siècle.

L’intérêt archéologique que suscite Carthage permettra la découverte de monuments prestigieux comme les thermes d’Antonin, les plus grands du monde romain ou le Tophet de Salammbô. Au XIXe siècle, sous le protectorat français, un service déconcentré de l’Etat permettra la découverte et la conservation des recherches. En 1881, une sélection d’environ 130 objets gagnera les collections du musée de Saint-Dizier. Elle fera l’objet d’étude restituée dans deux publications avant de regagner les réserves du musée.

L’archéologie a permis la découverte des vestiges les plus prestigieux de notre civilisation et en ont permis la compréhension. Riche de ses légendes et de son romantisme, Carthage fascine encore aujourd’hui. Au fil des siècles, la mythique cité d’Elyssa maintiendra son prestige auprès des contemporains les plus influents de l’histoire.

Musée de Saint-Dizier

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Située au nord de l’actuelle ville de Tunis, Carthage sera une des plus puissante cité de l’Antiquité. Véritable légende, elle fascine par son histoire, ses mythes et la richesse scientifique qu’elle conservera jusqu’aux premières découvertes archéologiques.

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Carthage comptait un amphithéâtre. Il accueillait les spectacles de combats des gladiateurs, entre eux et contre des animaux sauvages. Il a été construit entre la fin du premier siècle et le début du IIe siècle.

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Carthage comprenait un nombre important de riches demeures édifiées par les élites de la cité. Les fouilles archéologiques ont ainsi révélé un grand nombre de ces habitations autour du théâtre et de l’odéon. Ce quartier de la ville a d’ailleurs été appelé le « parc des villas romaines ».

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A la fin IVe siècle l’Empereur Théodose partagea l’Empire Romain entre ses deux fils. Carthage et l’Afrique furent attribuées à l’Empire Romain d’Occident. En 425 l’Empereur Valentinien fit entourer la ville d’une muraille afin de la protéger.

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Carthage est refondée par César vers 44 avant Jésus-Christ. Mais c’est véritablement l’Empereur Auguste qui mit en œuvre la renaissance de la ville à partir de 29 avant Jésus-Christ. Carthage devient alors le chef-lieu de la province romaine d’Afrique.

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L’économie carthaginoise a su grandement profiter de sa position avantageuse, servant de pont entre l’Est et l’Ouest de la Méditerranée, pour vendre ses produits dans tout l’empire romain avec une efficacité supérieure au reste de l’Afrique romaine, avec laquelle elle partage pourtant la plupart de ses productions.