Présentation des collections

 
Grande salle Beaux arts
Grande salle Beaux arts
Grande salle Beaux-arts
Grande salle Beaux-arts
Grande salle Beaux arts
Grande salle Beaux arts
Plan du Musée RDC
Plan du Musée RDC
Grande salle Beaux arts
Grande salle Beaux arts
Petite salle Beaux-arts
Petite salle Beaux-arts
petite salle Beaux arts
petite salle Beaux arts
petite salle Beaux arts
petite salle Beaux arts
petite salle Beaux arts
petite salle Beaux arts
petite salle Beaux arts
petite salle Beaux arts

Retrouvez les différentes salles permanentes du musée dans les sections suivants.

Musée de Saint-Dizier

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En 2002, trois sépultures d'aristocrates francs ont été mises au jour sur le site de La Tuilerie à Saint-Dizier. Les fouilles ont livré un trésor riche d'environ 200 pièces. Bijoux en or, argent ou incrustés de pierres précieuses (lapis lazuli) ou semi-précieuses (grenats), armes exceptionnelles, verreries et vaisselle en bronze, objets en fer damasquiné, témoignent du rang des inhumés. Cette découverte exceptionnelle place Saint-Dizier au coeur de l'histoire de la France au temps des fils de Clovis.

L'exceptionnel mobilier funéraire présenté date de la première moitié du VIe siècle. Il s'inscrit dans les découvertes majeures faites en France, en Belgique ou en Allemagne, aux marches du premier royaume de Clovis. Il comprend deux panoplies complètes de guerrier, une vaisselle d'apparat, des bijoux en métal fin ou incrustés de pierres précieuses provenant d'Asie.

Une attention toute particulière est à porter au pommeau de l'épée du jeune chef, rehaussé par un double anneau doré et une inscription runique ainsi qu'au lapis lazuli ornant son fermoir d'aumônière, seule pierre de ce type identifiée dans des objets mérovingiens du VIe siècle.

Ce trésor est donné à voir différemment grâce à la reconstitution des trois sépultures des chefs francs de La Tuilerie, qui allie rigueur scientifique et émotion. Cette présentation, la seule en France, fait revivre les derniers rites funéraires païens pratiqués pour les personnages de haut rang dans une France en voie de christianisation.

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Le musée possède une collection d'environ 600 oiseaux naturalisés provenant essentiellement du don de la veuve de l'ornithologue bragard Jean-François Lescuyer (1820-1887). Elle offre un panorama de l'avifaune de la région du lac du Der, des vallées de la Marne et de la Blaise au XIXe siècle. Parmi les nombreuses espèces exposées, citons la Grande Outarde aujourd'hui disparue, le Grèbe huppée et la Grue cendrée. Cette collection est complétée par 3000 oeufs, présentés dans les meubles que Jean-François a fait réaliser lors de sa participation à l'Exposition universelle de 1878 à Paris.

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Activité emblématique de l'industrie haut-marnaise, la production de fontes ornementales s'est développée au XIXe siècle. Des milliers d'oeuvres, nées du ciseau de sculpteurs, ont été éditées en série et diffusées en France et dans le monde. Les fondeurs d'art ont aussi réalisé des commandes publiques dont Paris est la vitrine avec les chevaux ailés du pont Alexandre III (Val d'Osne et Durenne), une partie du décor extérieur du musée d'Orsay (Durenne), celui du Pont de Bir Hakeim (Capitain-Geny), les fontaines Wallace, les entrées de métro Art nouveau ...

Depuis 1991, Saint-Dizier poursuit une politique d'acquisition de fontes d'art. Elle en possède une vingtaine, au musée ou en ville, auxquelles s'ajoutent deux monuments : le siège de 1544 par René Carillon (Capitain-Gény - 1905) et Fortifications par Jacques Perreault (GHM - 2005). L'histoire tri-millénaire de la métallurgie haut-marnaise se découvre aussi à Dommartin-le-Franc (Metallurgic Park), Vecqueville (haut fourneau), Poissons (minières) et sur deux sentiers de randonnée dans la vallée de la Blaise.

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Hector Guimard, figure majeure de l'Art nouveau, laisse une oeuvre architecturale et décorative originale et novatrice. Il a choisi le Val d'Osne pour couler ses célèbres entrées de métro et les Fonderies de Saint-Dizier pour ses fontes artistiques destinées à la construction et aux jardins, dont les dessins figurent dans un catalogue en 1905.

Il a exploité jusqu'à l'extrême la plasticité de la fonte pour créer des modèles aux formes végétales ou animales, entrelacées de courbes fines et élégantes, en "coup de fouet".

Le musée possède la troisième collection de fontes d'ornement Guimard au monde et expose des oeuvres rares comme le porte-parapluies - porte-cannes, la jardinière, le balcon galbé. Les fontes Guimard sont indissociables du paysage urbain de Paris. On les découvre également sur les façades de maisons à Saint-Dizier, au fil de deux circuits.

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Les objets présentés dans cette salle émanent en particulier du sanctuaire de Perthes, dédiée à la déesse Epona, où plus de 300 micro-vases ont été retrouvés, de la ville gallo-romaine du Châtelet (Bayard-sur-Marne) dont les premières fouilles conduites par l'encyclopédiste Grignon, ont été financées sur la cassette de Louis XV et de la villa des Crassées à Saint-Dizier, étudiée par l'archéologue bragard, Louis Lepage.

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Le musée de Saint-Dizier peut se prévaloir de quelques tableaux significatifs du XIXe siècle, acquis notamment par dépôts de l’Etat, présentés au 1er étage du musée, dans une section à part entière.