Culture

Julia Bartet la Divine

© Ville de Versailles, Musée Lambinet
 
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© Ville de Versailles, Musée Lambinet

Pour sa seconde exposition virtuelle, le musée Lambinet remet à l’honneur l’univers et la carrière de l'illustre comédienne de la Belle Époque, Julia Bartet (1854-1941).

Une exposition lui avait été consacrée du 21 mai au 17 juillet 2016, permettant de dévoiler au public l’important fonds de photographies, dessins, peintures, costumes et autres accessoires de scène provenant de sa succession en 1942 et complété par un legs privé en 1999.

Convoquer la mémoire de cette grande collectionneuse, passionnée d’art, éclaire sur l’esprit de maison de collectionneurs qu’est le musée Lambinet. Il permet de mettre en valeur des fonds qui bénéficieront d’une nouvelle muséographie dans les mois à venir, notamment une reconstitution du petit salon vert que l’actrice a occupé à Paris.

Repères chronologiques

1854 : Née Jeanne-Julie Regnault le 28 octobre à Paris au 2, rue Croix des Petits-Champs d’un père chef du personnel au Palais de l'Industrie et d’une mère lingère.

1880 : Nommée sociétaire de la Comédie-Française à l’unanimité, le 24 décembre. Elle y reste 39 ans et y joue près de 300 pièces allant du répertoire classique aux pièces les plus contemporaines.

1893 : Première de Bérénice de Racine, le 21 décembre à la Comédie-Française, pièce qui n’est plus jouée depuis 1844. Julia Bartet n’interprète pas moins de 80 fois le rôle-titre.

1919 : Quitte la scène le 31 décembre après avoir triomphé dans L’Hérodienne, d’Albert du Bois.

1941 : Décès le 18 novembre dans son appartement sis, 16 rue du général Foy à Paris où elle a vécu pendant près de 40 ans.

Ville de Versailles, musée Lambinet