Henri Sellier est considéré comme le petit-fils spirituel de l'homme politique Edouard Vaillant dont le principal objectif est d’améliorer les conditions de santé et de vie quotidienne des plus modestes.

En 1910, il devient conseiller général de la Seine dans la subdivision administrative de Puteaux, ville où il est conseiller municipal de 1912 à 1919. 
Il se consacre aux problèmes urbains et plus particulièrement à ceux du logement populaire. En 1913, il dépose auprès du Conseil général de la Seine une proposition "tendant à la réorganisation du département de la Seine et à la création d’un Office Public départemental d’habitations à bon marché" qui voit le jour en 1915 et dont il devient l'administrateur-délégué l'année suivante.

En 1919, il est élu maire de Suresnes : c'est cette même année que les plans des premières cités-jardins de l'Office Public des Habitations à Bon Marché du département de la Seine (OPHMBS) sont esquissés. En parallèle à ses fonctions administratives qui le mèneront jusqu'au ministère de la Santé publique en 1936, il participe activement à de nombreuses associations comme l'Association des cités-jardins de France et l'Association des cités-jardins linéaires. Il est le fondateur, avec Marcel Poëte de l'Ecole des Hautes études urbaines qui deviendra l'Institut d'urbanisme de Paris.

Henri Sellier est réélu à la tête de la ville jusqu'à sa destitution sous le régime de Vichy en 1941. Il vit à Suresnes jusqu'à sa mort en 1943 dans une maison située rue Merlin de Thionville.