Précisions de l'oeuvre

2015.0.17

Encrier en métal ciselé dont la partie supérieure forme un couvercle retenu par une chainette. Il s'agit d'une reproduction de la tiare de Saïtaphernès, une tiare en or acquise par le Musée du Louvre en 1896 découverte en Crimée et ayant appartenu à un roi scythe. Il s'agissait en fait d'un objet commandé à un orfèvre d'Odessa deux ans auparavant. Il est de forme ogivale avec des représentations et des décors sur cinq registres horizontaux.

Tiare (décor, scène)

La tiare est ciselée et offre une série de cinq registres superposés. En bas, une bande de torsades et de griffes verticales est placée en dessous d'une frise de rameaux formant un socle décoratif. Au dessus, la majorité de la scène présente des motifs issus du répertoire antique. Il s'agit d'un faux de la fin du XIXè siècle qui a été constitué grâce à des découvertes archéologiques mêlées pour faire croire à un objet scythe de la fin du IIè siècle de notre ère. Sous la chaînette, un groupe de quatre femmes drappées est placé sur un podium, à leur droite, un cavalier mène trois chevaux aux têtes étagées. Il est séparé par un arbre de trois femmes en toge portant des offrandes à une statue sur un piédestal ou sur un autel. Le décor reprend avec les chevaux, trois femmes honorant une statue et des chevaux de nouveaux. Le registre supérieur montre des entrelats. Au dessus, une grille orne le pourtour de la tiare. A la pointe de la tiare, les entrelats terminent le décor.

inscription donnant l'identité du modèle

(inscription manuscrite en noir et en bleu sur une étiquette autocollante en papier blanc placée sous la tiare ; correspondant au numéro de la collection Granoux) COLL GRANOUX / n° 183 / Tiare de Saïtapharnès / musée ; (inscription en relief sur la face interne du couvercle) DEPOSE

H. 6,6 cm ; D. 6,5 cm ; VOLUM. 0,0002