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Expositions virtuelles des Musées de la Région Centre

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La guerre : de la commande à la dénonciation

Choc de cavalerie en impériaux et suédois (détail), Pieter Meulener, deuxième quart du XVIIe siècle, huile sur toile, château royal de Blois
Choc de cavalerie en impériaux et suédois (détail), Pieter Meulener, deuxième quart du XVIIe siècle, huile sur toile, château royal de Blois

La bataille constitue un sujet récurrent dans les épisodes de l’histoire des hommes dignes d’être pérennisés.

Les nombreux artistes qui se sont essayés à l’exercice, ont été confrontés à la difficulté de traduire en une image unique, immuable et silencieuse, la violence, le mouvement et le bruit des combats. La représentation ainsi engendrée n'est alors qu'un condensé de l'évènement, dans le temps et dans l’espace, la bataille pouvant s'étendre sur plusieurs kilomètres et durer de longues heures. L’artiste fait alors des choix qui lui sont parfois dictés par un commanditaire : doit-on représenter l’ampleur des forces en présence en élevant le regard au niveau du paysage et des troupes armées ou montrer la brutalité du combat en se plaçant à la hauteur des belligérants ? Faut-il mettre en avant un moment particulier ou certains combattants ? Représente-t-on les victimes ?

Les scènes peuvent être classées selon une typologie établie au fil des siècles : mouvement des armées, chocs de cavalerie, soldats blessés, duels de héros... Les représentations diffèrent surtout suivant l'agencement des artifices utilisés dans la composition des œuvres : juxtaposition des figures, enchevêtrement d'armes et de combatants, cavaliers chargeant, scènes noyée dans la fumée et glorification des généraux vainqueurs au premier plan, à moins qu'ils ne soient remplacés par les morts et les blessés, rappelant ainsi la brutalité des afrontements.

Au départ, glorificatrice, commémorative, esthétique, l’image de la guerre attachée de manière indéfectible à l’histoire, dépasse ce cadre pour adopter une posture de plus en plus critique.

 

L'épopée, la guerre dans les mythes, les héros

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Dès leur origine, les sociétés disposent, dans leur panthéon, de divinités expertes dans l’art militaire. Dans l’Antiquité où les conflits belliqueux sont omniprésents, les cités Grecques adoptent deux dieux qui symbolisent des conceptions différentes de la guerre

La commande : entre glorification et commémoration

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De l’habitude de faire la guerre, les souverains et les princes se sont attaché les services des historiographes et des artistes, surtout les peintres, afin de rendre compte des combats menés par leurs armées.

La guerre : de la source d'inspiration à la dénonciation

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En 1667, André Phélibien (architecte français) propose à l’Académie royale de peinture et de sculpture dont il est le secrétaire perpétuel une hiérarchie des genres en peinture.