Le réseau des musées

Ce camée, monté sur broche représente une femme tenant un bol et nourrissant un aigle. Elle est coiffée d’un chignon haut qui laisse une partie de sa longue chevelure, légèrement bouclée retomber dans son dos. Vêtue à l’antique, elle porte un vêtement qui laisse apparaitre son sein gauche. Les nombreux plis soulignent les gestes et les formes de son corps. L’aigle est lui aussi réalisé avec un grand soin, chaque plume se dessine l’une de l’autre.

Ce camée daté du XIXe siècle est dans un style dit néo-classique. Le néo-classicisme qui apparait au milieu du XVIIIe siècle rompt avec le style précédent, le Rococo, et prône dans l’expression de l’art et l’architecture un retour à la sobriété. Le néo-classicisme né notamment de la redécouverte de la culture grecque et romaine antique au travers de premières fouilles archéologiques, notamment Pompéi. L’archéologue et historien de l’art Johann Joachim Winckelmann a notamment théorisé et promu ce retour à l’antique.

Ce camée représente Hébé, [...]  En savoir plus

Ce petit meuble en bois, orné en façade d’un miroir, décoré de sculptures en bois et d’inserts en marqueterie d’ivoire cache dans sa partie basse un tiroir piégé. En effet, un petit pistolet protège les secrets que l’on souhaite y cacher. Gare aux petits curieux qui ne seraient pas assez prudent…

Mais pourquoi un tel meuble se trouve alors dans les collections du Musée de la Bataille du 6 août 1870 ?

Un ensemble d’objet a été acquis par la mairie de Woerth avec le château. La bâtisse est devenue l’actuelle mairie et la collection d’objets, propriété de la ville est venue enrichir les collections du musée. Si la thématique n’est donc pas une histoire de guerre, elle est celle de l’histoire d’un monument local emblématique.

Les Musées de France ont plusieurs missions. Si, de prime abord, celles de conserver et exposer afin de diffuser la connaissance sont évidentes, un musée doit aussi acquérir (par don, achat, ou leg) afin d’enrichir la collection. Mais, comment enrichir une collection ? [...]  En savoir plus

Si le Chassepot est aux Français, c’est aux Prussiens qu’est le Dreyse. Ces deux armes à feu sont emblématiques de la guerre de 1870-1871 et sont les témoins des évolutions en matière d’armement.

Le Chassepot, adopté le 30 août 1866, sous le nom de Fusil d’infanterie modèle 1866, est la réponse française au Dreyse prussien, utilisé alors depuis 1841, et qui a fait ses preuves notamment lors des victoires prussiennes sur le Danemark et en Autriche avec la victoire de la bataille de Sadowa le 3 juillet 1866.

La particularité de ces deux types de fusils est le chargement par la culasse (et non plus par le canon). Cela a plusieurs conséquences. Tout d’abord, la cadence de tir est augmentée grâce à l’utilisation de cartouches en papier contenant à la fois la balle, la poudre ainsi que l’amorce, chargée par la culasse. Ce système est donc plus simple. En parallèle, le chargement peut se faire coucher ou accroupis, ce qui permet une meilleure protection.

Le fusil Dreyse a été développé par [...]  En savoir plus