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  Musée de la bataille du 6 août 1870 - Statue équestre de Frédéric Guillaume

OBJET DU MOIS
Tête de la statue de Frédéric Guillaume - dépôt de La Contemporaine
Tête de la statue de Frédéric Guillaume - dépôt de La Contemporaine
OBJET DU MOIS
Carte postale - Kaiser Friedrich-Denkmal
Carte postale - Kaiser Friedrich-Denkmal

Frédéric Guillaume Nicolas Charles de Hohenzollern (ou plus simplement Frédérique III) est né le 18 octobre 1831 à Postdam en Prusse. Fils de Guillaume Ier de Prusse (1797 – 1888) et d’Augusta de Saxe-Weimar-Eisenach (1811 – 1890), il épouse en 1858 la Princesse Royale Victoria du Royaume-Uni (1840 – 1901) avec qui il a 8 enfants, dont son successeur, le futur Guillaume II.

Décrit comme un personnage plus libéral que son père, le prince hériter est délaissé des affaires politique. Il s’illustre cependant dans plusieurs guerres, notamment en 1870 – 1871, lorsqu’il commande les troupes de la 3e armée allemande (originaire des Etats d’Allemagne du Sud). S’il sort victorieux de ces batailles, il laisse une image de bienveillance envers ses troupes, mais aussi contre ses adversaires.

En souvenir de la bataille de Woerth – Frœschwiller et de la victoire prussienne, l’architecte Max Baumbach érige dans un parc aménagé, sur un promontoire rocheux en grès des Vosges, une statue équestre représentant le prince hériter Frédérique – Guillaume en uniforme de campagne, pointant le doigt en direction du champ de bataille. Aux pieds de cette statue, deux germains se tiennent debout et se serrent la main. L’un est accompagné d’un aigle tenant en ses serres le blason de l’Alsace-Lorraine, le second, du lion bavarois, représentant les Etats du Sud. Cet ensemble est l’allégorie de l’unification de l’Allemagne.

Cette statue a été détruite à l’issue de la Première Guerre Mondiale afin de fondre le bronze pour remplacer les cloches de l’église qui avaient été fondues par les Allemand pour la fabrication de canon. Il n’en reste aujourd’hui que peu d’éléments, des fragments de la queue du cheval, de lance d’un germain, et cette tête massive, actuellement en dépôt au Musée de la bataille du 6 aout 1870, par La Contemporaine, bibliothèque, archives, musée des mondes contemporain. (http://www.lacontemporaine.fr/)

Si nous ne pouvons actuellement plus voir l’ensemble de cette statue, de nombreux objets ont été édités et illustrés du monument à la fin du XIXe et au début du XXe siècle comme l’atteste cette carte postale.