Le retable d'Issenheim Un chef d'oeuvre de l'art

Musée Unterlinden

Place Unterlinden
68000 COLMAR

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+33(0)3 89 20 15 50

Heures d'ouverture

Mercredi – Lundi 9–18 h
Fermé le Mardi
1er Jeudi du mois 9–20 h

24/12 et 31/12 9–16 h
1/1, 1/5, 1/11/ et 25/12 : fermé

 

Le Retable d'Issenheim
Le Retable d'Issenheim

Le Retable d’Issenheim: un chef d’œuvre de l’art

Véritable trésor de la collection du Musée Unterlinden, le Retable d’Issenheim est l’une des œuvres les plus admirées du musée. Ce polyptique composé de panneaux peints et d’une caisse sculptée présente des épisodes de la vie du Christ et de saint Antoine.

 

 

 

 

 

Entre 1512 et 1516, les artistes Nicolas de Haguenau (pour la partie sculptée) et Grünewald (pour les panneaux peints) réalisent le célèbre retable pour la commanderie des Antonins d’Issenheim, un village situé à une vingtaine de kilomètres de Colmar. Ce polyptyque, qui ornait le maître-autel de l’église du couvent d’Issenheim avant la Révolution, fut commandé par l’un des supérieurs de l’ordre, Guy Guers, précepteur de la commanderie de 1490 à 1516.

Fondée vers 1300, la commanderie d’Issenheim relève de l’ordre de Saint-Antoine qui a vu le jour à la fin du 9e siècle dans un village du Dauphiné. L’ordre des Antonins a pour vocation de soigner les malades atteints du feu sacré ou feu de saint Antoine, véritable fléau au Moyen Age. Cette maladie liée à l’ingestion d’ergot de seigle, parasite de cette céréale, provoque un rétrécissement des vaisseaux sanguins pouvant mener à la nécrose des membres. Pour venir en aide aux malades, les Antonins leur servent du pain de bonne qualité et préparent le saint-vinage, un breuvage à base de vin dans lequel les religieux font macérer des plantes et font tremper des reliques de saint Antoine. Ils produisent également un baume à base de plantes aux vertus anti-inflammatoires.

La commanderie d’Issenheim acquiert peu à peu une richesse considérable dont témoignent les nombreuses œuvres d’art qu’elle a commandées et financées. Le retable figure parmi elles. Il est resté conservé dans cet établissement religieux jusqu’à la Révolution et pour empêcher sa destruction, il est transporté à Colmar, en 1792, à la Bibliothèque Nationale du District. En 1852, il est transféré dans l’église de l’ancien couvent des Dominicaines d’Unterlinden, où il constitue le joyau du musée qui s’y organise alors et où il ne cesse de fasciner et d’envoûter ceux qui le contemplent.

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