Des poignards ont été mis au jour sur des sites d’habitat ou dans des sépultures. Tout indique cependant que tous les villageois ne possédaient pas chacun un grand poignard en silex de la région pressignienne. Seuls certains d’entre eux avaient ce privilège. Ces outils, une fois emmanchés, étaient utilisés majoritairement pour couper des végétaux. Une fois cassés, ils n’étaient pas jetés mais réutilisés en grattoirs, briquets… Le silex, toujours reconnaissable après le bri, manifestait encore la provenance lointaine de ces outils.

Dans les sépultures, notamment dans les dolmens, des poignards entiers pouvaient être déposés auprès de certains défunts révélant ainsi leur prestige.

Certains de ces outils ont fait l'objet d'une retouche encore plus soignée ou d'un polissage les rendant plus brillants. Il s'agit probablement d'un surinvestissement pour continuer à rendre ces poignards attractifs face à l'arrivée de nouveaux objets en métal.

La large diffusion de ces outils témoigne de réseaux d’échanges ayant permis la mise en contact de personnes aux cultures et aux langues différentes. 

Poursuivez votre découverte :

Un article concernant l'utililsation des outils en silex du Grand-Pressigny :

Jimmy Linton : https://journals.openedition.org/archeosciences/4298