Musée Bonnat-Helleu, musée des beaux-arts de Bayonne
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
 

Musée Bonnat-Helleu
musée des beaux-arts de Bayonne
5 rue Jacques Laffitte
64100 Bayonne
05 59 46 63 60

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Les coups de cœur de la bibliothèque

Dernière mise à jour : 16/02/2021

Les coups de cœur du musée

 

Identification des bois : esthétique et singularités

Comment identifier correctement les essences de bois utilisées dans la confection d'une œuvre d'art ? De l'écorce au cœur du tronc, de la botanique à la feuille de papier, ce guide présente plus de 400 essences d'arbres issus de bois d'œuvre, de parcs et de jardins, d'ici et d'ailleurs. Au-delà des connaissances générales liées aux arbres comme le cycle de la sève, les auteurs nous livrent ici de précieux plans d'observation de la structure des bois, de leurs veinages, de leur couleurs et de leurs singularités esthétiques. Un outil inépuisable riche de 800 photographies grandeur nature !

 

L'Ame et le corps. De Donatello à Michel Ange, sculptures italiennes de la Renaissance

Cet ouvrage, catalogue de l’exposition tenue au musée du Louvre, nous propulse au cœur de la sculpture italienne de la Renaissance en nous livrant une étude complète et renouvelée des styles ayant fleuri à Venise, Rome, Sienne, Bologne, Padoue, Mantoue, Milan et Pavie. Un voyage dans le Quattrocento et le Cinquecento à travers plus de 150 œuvres d’artistes de talent tels Antonio Pollaiolo, Bertoldo di Giovanni, Guido Mazzoni, Bartolomeo Bellano, Tullio Lombardo, Andrea Riccio ou encore Bambaia. Bien que différents, les langages artistiques de ces derniers partagent des caractéristiques communes : la confrontation avec l'Antiquité gréco-romaine, les représentations de la grâce et de la fureur, l'expression du pathos et de la théâtralité... Cette richesse et cette puissance de style aboutiront, entre les mains du grand Michel-Ange, à l'apogée d'un art, celui du sublime classicisme romain.

 

Le Modèle noir. De Géricault à Matisse

La colonisation, l’esclavage, l’abolition de ce dernier puis la migration des colonies vers la métropole conduisent de nombreuses « figures noires » à Paris, de la fin du XVIIIe siècle à la Première Guerre Mondiale.

La représentation artistique de ces figures en témoigne et constitue une clef importante de lecture de leur vie : c’est ce que propose d’explorer l’ouvrage Le Modèle noir à travers les œuvres de Géricault, Cordier, Manet, Cézanne, Gauguin, Nadar ou Matisse. Adoptant une approche pluridisciplinaire centrée sur des problématiques esthétiques mais aussi politiques, sociales et ethniques, le catalogue met en lumière l’importance du dialogue entre l’artiste et son modèle, nous dévoilant comment, selon l’historien Pap Ndjaye, ce sont les noirs eux-mêmes qui ont modifié leur représentation dans les beaux-arts.

Léonard de Vinci : Le génie du dessin

Reflétant l’importance de la collection de dessins de Léonard de Vinci conservée au musée, la bibliothèque possède de nombreux ouvrages consacrés à la vie, au travail et au génie du maître de la Renaissance, et continue d'enrichir son fonds grâce à de nouvelles acquisitions dont le très récent catalogue Léonard de Vinci : Le génie du dessin.
Publié à l'occasion du 500e anniversaire de la mort du maître de la Renaissance, le catalogue présente les plus belles feuilles de la collection royale britannique. Ces dernières, comptant parmi les plus diversifiées et les plus remarquables de toute l'histoire de l'art, nous dévoilent le dialogue exceptionnel entre les images et les mots qui animait Vinci à l'instant même où il posait ses idées sur le papier.

 

Dessins italiens de la collection Mariette

Pierre Jean Mariette (1694-1774) fut le plus grand collectionneur de dessins de son temps.
Des 9000 feuilles que  cet amateur parisien possédait - aujourd'hui dispersées dans le monde entier -, plus de 3000 se rattachent aux écoles italienne et espagnole, et sont pour la première fois réunies dans cet imposant catalogue en 4 volumes.

Certaines d’entre elles, réalisées par Raphaël, Titien ou encore Parmesan, sont conservées au musée Bonnat-Helleu.

 

L'herbier : Tractatus de herbis

Cet ouvrage est un magnifique herbier peint de la fin du XIVe siècle, exécuté à Padoue et conservé à l'École nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA) de Paris. Plantes médicinales et potagères, fleurs, arbres, minéraux et animaux, saynètes... Plus de 560 dessins animent cette œuvre de pharmacopée, faisant d'elle un remarquable témoin intellectuel et artistique de son temps.

Le fac-similé, obtenu suite à un échange de document avec l'ENSBA.

 

 Tout sur la restauration des peintures de Paul Helleu dans Technè n°46

À l'occasion de la restauration des peintures de Paul Helleu, réalisées par la conservatrice-restauratrice Virginie Trotignon, associée à Marie-Ange Laudet-Kraft, la revue du Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) a souhaité valoriser cette campagne complète sur ce fonds essentiel du musée Bonnat-Helleu.

Cet article, écrit à la fois par Élise Cambreling, responsable de la collection Helleu au musée, et Virginie Trotignon, la conservatrice-restauratrice qui a mené le travail, fait un point sur les matériaux qu'utilisait Paul Helleu, sa manière de peindre, et ses sujets de prédilection.

Il est disponible à la bibliothèque du musée directement en ligne. Nous vous invitons à en savoir plus sur cette campagne de restauration d'envergure.

 

Les cours de Léon Bonnat

Notre documentation s’enrichit ainsi sur les pratiques des artistes. Un ensemble de 61 feuillets consacré à l’enseignement de la perspective à l'École des Beaux-Arts à la fin du XIXe siècle a été offert par la Société des Amis du Musée Bonnat-Helleu.

Cette pièce d'archive inédite apporte un éclairage intéressant sur les contenus et pratiques effectives d’éducation artistique entre 1888 et 1905, période durant laquelle Léon Bonnat exerce comme chef d'atelier de peinture à l’École des Beaux-Arts.
En dehors des séances de dessin, la section de peinture et sculpture de l'institution dispense en effet trois cours spéciaux : l’anatomie, la perspective et l’Histoire et Antiquités. Les matières enseignées ne jouissaient pas d’une importance identique. Deux séances étaient consacrées à l’anatomie et à la perspective, matières sans doute jugées plus utiles à un jeune artiste que l’histoire, professée une fois par semaine.

Les élèves peintres et sculpteurs se montraient peu assidus au cours de perspective considéré comme rebutant. Les griffonnages et petits croquis réalisés dans les marges du document acquis pour le musée ont sans doute été pour son auteur un remède à l’ennui.