Musée Bonnat-Helleu, musée des beaux-arts de Bayonne
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Musée Bonnat-Helleu
musée des beaux-arts de Bayonne
5 rue Jacques Laffitte
64100 Bayonne
05 59 46 63 60
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Paul Helleu (1859-1927)
“La Pèlerine de martre”
1903
pointe sèche en couleurs sur papier
inv. 2018.3.1
La Société des Amis du Musée Bonnat-Helleu a enrichi les collections du musée d’une épreuve tirée en deux tons de la gravure de Paul Helleu (1859-1927) “La Pèlerine de martre”, dont le musée ne conservait aucun exemplaire. Caractéristique de la production d’Helleu autour de 1900, elle se rapproche d’autres œuvres par sa composition, comme la célèbre planche “Les Watteau du Louvre” (inv. CMNI 2961) ou encore de celles mettant en scène une élégante contemplant des œuvres. La pose de profil est néanmoins originale. “La Pèlerine de martre” représente son épouse et modèle Alice, vêtue d’une robe longue, emmitouflée dans une pèlerine et coiffée d’un chapeau à larges bords orné d’une plume.
La Parisienne, élégamment enveloppée d’un col ou d’un manteau de fourrure, est l’un des motifs fréquemment traité par l’artiste au début du XXe siècle. En effet, le sujet met en valeur la dextérité technique du graveur qui conjugue un fond à peine esquissé en quelques traits de pointe sèche et les noirs veloutés du manteau, obtenus par un enchevêtrement de traits. Le contraste avec le délicat visage féminin contribue au succès de ces planches. Ainsi, “La Pèlerine de martre” est reproduite dans la monographie que Robert de Montesquiou consacre à son ami en 1913 (planche LVIII).
Cette figure gracieuse, qui s’appuie sur une bergère de style Louis XVI, se penche vers un chevalet à col de cygne sur lequel est disposée une toile. A l’arrière-plan, des cadres anciens se découpent sur le mur. On distingue dans l’un d’eux un motif fréquent chez Helleu : un bouquet d’hortensias dans un panier à croisillon, dont le musée de Bayonne conserve plusieurs exemples, peints et au pastel (inv. 2010.1.158). Tout paraît indiquer que la scène se situe dans le salon-atelier de l’artiste.
“La Pèlerine de martre”
1903
pointe sèche en couleurs sur papier
inv. 2018.3.1
La Société des Amis du Musée Bonnat-Helleu a enrichi les collections du musée d’une épreuve tirée en deux tons de la gravure de Paul Helleu (1859-1927) “La Pèlerine de martre”, dont le musée ne conservait aucun exemplaire. Caractéristique de la production d’Helleu autour de 1900, elle se rapproche d’autres œuvres par sa composition, comme la célèbre planche “Les Watteau du Louvre” (inv. CMNI 2961) ou encore de celles mettant en scène une élégante contemplant des œuvres. La pose de profil est néanmoins originale. “La Pèlerine de martre” représente son épouse et modèle Alice, vêtue d’une robe longue, emmitouflée dans une pèlerine et coiffée d’un chapeau à larges bords orné d’une plume.
La Parisienne, élégamment enveloppée d’un col ou d’un manteau de fourrure, est l’un des motifs fréquemment traité par l’artiste au début du XXe siècle. En effet, le sujet met en valeur la dextérité technique du graveur qui conjugue un fond à peine esquissé en quelques traits de pointe sèche et les noirs veloutés du manteau, obtenus par un enchevêtrement de traits. Le contraste avec le délicat visage féminin contribue au succès de ces planches. Ainsi, “La Pèlerine de martre” est reproduite dans la monographie que Robert de Montesquiou consacre à son ami en 1913 (planche LVIII).
Cette figure gracieuse, qui s’appuie sur une bergère de style Louis XVI, se penche vers un chevalet à col de cygne sur lequel est disposée une toile. A l’arrière-plan, des cadres anciens se découpent sur le mur. On distingue dans l’un d’eux un motif fréquent chez Helleu : un bouquet d’hortensias dans un panier à croisillon, dont le musée de Bayonne conserve plusieurs exemples, peints et au pastel (inv. 2010.1.158). Tout paraît indiquer que la scène se situe dans le salon-atelier de l’artiste.
