Musée Bonnat-Helleu, musée des beaux-arts de Bayonne
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Musée Bonnat-Helleu
musée des beaux-arts de Bayonne
5 rue Jacques Laffitte
64100 Bayonne
05 59 46 63 60
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BERGÈS Georges Prosper Ernest
“Entrée de Carmen de Los Picos”
huile sur panneau d’acajou
1899
inv. FNAC 4230 / CM 75
En 1897, Georges Bergès, élève de Léon Bonnat puis d’Albert Maignan, obtient une bourse de voyage pour l’Espagne. Parti de Bayonne au début du mois d’août, avec Camoreyt, un autre disciple de Bonnat, il achète un billet ouvert de 120 jours pour quelques pesetas afin de visiter le pays. Le peintre, ébloui par l’Andalousie, s’établit finalement à Séville, où il réside tout l’hiver, abandonnant son projet initial. Après cette découverte, Georges Bergès reviendra régulièrement en Espagne, selon ses moyens financiers.
Pour ce tableau, sans doute exécuté en plein air, le peintre a utilisé un panneau d’acajou moins sensible aux variations hygrométriques qu’un bois blanc. Sous l’influence d’Albert Maignan, sa palette s’éclaircit, évoluant vers des tons orangés et jaunes. La préoccupation de Bergès est alors de fixer une vision fugitive de la réalité. Ce n’est plus le dessin qui donne forme et volume aux choses mais la lumière.
Au cours d’un voyage à Grenade, dans les années 1930, “le peintre de la lumière et de la joie de vivre” perd subitement l’usage de ses yeux. Jusqu’en 1935, année de son décès, il écrira des poèmes empreints de souvenirs et d’impressions colorées.
“Entrée de Carmen de Los Picos”
huile sur panneau d’acajou
1899
inv. FNAC 4230 / CM 75
En 1897, Georges Bergès, élève de Léon Bonnat puis d’Albert Maignan, obtient une bourse de voyage pour l’Espagne. Parti de Bayonne au début du mois d’août, avec Camoreyt, un autre disciple de Bonnat, il achète un billet ouvert de 120 jours pour quelques pesetas afin de visiter le pays. Le peintre, ébloui par l’Andalousie, s’établit finalement à Séville, où il réside tout l’hiver, abandonnant son projet initial. Après cette découverte, Georges Bergès reviendra régulièrement en Espagne, selon ses moyens financiers.
Pour ce tableau, sans doute exécuté en plein air, le peintre a utilisé un panneau d’acajou moins sensible aux variations hygrométriques qu’un bois blanc. Sous l’influence d’Albert Maignan, sa palette s’éclaircit, évoluant vers des tons orangés et jaunes. La préoccupation de Bergès est alors de fixer une vision fugitive de la réalité. Ce n’est plus le dessin qui donne forme et volume aux choses mais la lumière.
Au cours d’un voyage à Grenade, dans les années 1930, “le peintre de la lumière et de la joie de vivre” perd subitement l’usage de ses yeux. Jusqu’en 1935, année de son décès, il écrira des poèmes empreints de souvenirs et d’impressions colorées.
