Musée Bonnat-Helleu, musée des beaux-arts de Bayonne
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
 

Musée Bonnat-Helleu
musée des beaux-arts de Bayonne
5 rue Jacques Laffitte
64100 Bayonne
05 59 46 63 60

Retrouvez-nous sur :

 
 
 
PARTAGER  

D'un siècle à l'autre

La Paix ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
La Paix
Informations supplémentaires
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
La Guerre ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
La Guerre
Informations supplémentaires
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
L'Annonciation ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A.-I. Urruspil
L'Annonciation
Informations supplémentaires
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A.-I. Urruspil
Le Festin de Balthazar ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché C. Bignon
Le Festin de Balthazar
Informations supplémentaires
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché C. Bignon

 

        La construction ou la rénovation de nombreux bâtiments publics à Venise stimulent toute une production de sculptures monumentales, confiées à des artistes aussi talentueux qu'ambitieux. Originaire de Vérone, Girolamo Campagna arrive vers 1572 à Venise où se déroule une majeure partie de sa carrière au tournant des XVIe et XVIIe siècles. Parmi ses commandes les plus prestigieuses figurent au cours des années 1580 les trois marbres placés au-dessus de la porte du Sénat dans la Salle des Quatre Portes au Palais des Doges, qui représentent la Paix, Athéna et la Guerre. Ces figures allégoriques et mythologiques répondent à un véritable programme politique, où Venise s'affiche à la fois comme conquérante en armes et garante de la prospérité d'une société pacifiée. Le succès de la Paix et de la Guerre est attesté par les nombreuses séries de bronzes qui en dérivent, destinés à des collectionneurs privés. Ceux du musée présentent des variantes significatives avec les marbres du Palais des Doges, mais en conservent l'énergie et la grâce typiques de la statuaire de Campagna.

 

        Surnommé le jeune (il Giovane) pour le distinguer de son grand-oncle également peintre, Palma effectue ses débuts à Rome_ entre 1567 et 1574 environ_ avant de revenir dans sa ville natale de Venise. Il fut alors extrêmement sollicité et, après les morts respectives de Titien, Véronèse et Tintoret, s'impose comme le peintre officiel de la Cité des Doges. Son immense production se trouve largement conservée dans les églises et autres institutions publiques partout à Venise. Le dessin de "L'Annonciation" prépare les portes de l'orgue de l'église Santa Lucia, peintes vers 1620 et aujourd’hui à San Geremia. Avec ses poses artificielles, l’œuvre est typique de Palma, encore fidèle aux modèles de la Renaissance dans ses dernières années.

 

        L'art vénitien de la seconde moitié du XVIIe siècle se caractérise par son intensité dramatique typiquement baroque. Antonio Molinari appartient à cette génération d'artistes.  Sa production graphique se caractérise par un trait rapide et synthétique combiné à des séries de lavis qui créent des compositions complexes mais toujours lisibles. Molinari apprécie aussi les sujets rares, tel le récit biblique du "Festin de Balthazar", où une main soudainement apparue écrit une inscription mettant en garde le roi de Babylone.

 

Page suivante