La fureur de peindre
Eugène Delacroix
“Lion couché, ayant une proie sanglante entre ses pattes”
vers 1846-1850
plume, encre brune, aquarelle et gouache blanche, sur papier
inv. 204
“Lion de l’Atlas”
1829
lithographie sur chine collé, sur papier
inv. 2592
“Lion et alligator”
1863
huile sur bois
Hamburger Kunsthalle
Devant les félins captifs du Jardin des Plantes, la plupart du temps paisibles, Delacroix laisse aller son imagination vers des fantaisies plus cruelles. Dans les années 1840, la force vitale et la violence des fauves seront l’un des thèmes majeurs de sa production. Delacroix ne recherchait pas, comme Barye, une description réaliste des animaux, mais s’intéressait davantage à leur expressivité. « Il y a dans la peinture autre chose que l’exactitude et le rendu précis d’après le modèle », écrit-il dans son “Journal”.