Plusieurs équipements d'hygiène et de santé se complètent au sein de la cité-jardins de Suresnes.
Si tous les logements sont équipés d'eau courante et de sanitaires, les premiers appartements sont dépourvus de salle de bain, obligeant l'urbanisme du quartier à laisser à la place à des équipements collectifs d'hygiène.

Un lavoir bains-douches est édifié dès 1922 sur les plans d'Alexandre Maistrasse et Julien Quoniam afin que les habitants du premier îlot disposent d'un espace pour leur hygiène personnelle et le lavage de leur linge. Pour une somme modique, chacun peut avoir accès à l'une des 22 cabines de douche, 6 cabines avec baignoire ou l'une des 24 laveuses, essoreuses et sécheuses à vapeur. 

La piscine du groupe scolaire Aristide-Briand, après le départ des élèves, devient un lieu d'hygiène : en effet, les habitants du quartier peuvent investir ses cabines de douches et se détendre dans le bassin de 12,5  par 7,20 mètres. L'établissement est également équipé de nombreuses fontaines décorées de mosaïques raffinées.

Chaque établissement scolaire dispose d'un service d'infirmerie. Un dispensaire prend aussi place dès 1931 à la cité-jardins selon une architecture pensée par Charles Duval et Emmanuel Gonse. Il s'agit d'un centre de médecine préventive pour les nourrissons et les jeunes enfants qui gère les inspections scolaires approfondies et les visites des infirmières visiteuses aux locataires. Après avoir abrité une mairie annexe, il s'agit aujourd'hui de la maison de quartier des Sorbiers.