Oeuvres 1 à 1 sur 10 | Musée d'Histoire Urbaine et Sociale de Suresnes

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Oeuvres 1 à 1 sur 10 correspondant à laiton, verre, zinc [Technique et matériaux].

artisanat - industrie,lampe,(2011.0.103)"Pentode EAB1",

Oeuvres 1 à 1 sur 10 correspondant à laiton, verre, zinc [Technique et matériaux].

artisanat - industrie,lampe,(2011.0.103)"Pentode EAB1",

Numéro d'inventaire : 2011.0.103
Titre : Pentode EAB1
Dénomination : lampe
Auteur : PHILIPS (inventeur)
Exécutant : DARIO (fabricant)
Technique et matériaux : laiton, verre, zinc
Période (siècle ou millénaire) : 2e quart 20e siècle
Description en langage naturel : Lampe de TSF destinée à amplifier les tensions et les courants. Triple diode à cathode commune. Verre en forme de poire recouvert d’une couche de zinc rouge. Lampe qui se fixait par 8 plots.
Inscriptions - Marques : numéro ; numéro de modèle ; marque de fabricant ;
Précisions inscriptions : 3.0 / 10.9 / 908 / 1.9 / Miniwatt Dario / EAB1 / France / modéle déposé (sur le verre)
Dimensions : H. 7,5 cm ; D. 3 cm ; VOLUM. 0,0001
Utilisation - Fonction - Destination : alimentation électrique
Précisions sur l'utilisation : Lampe utilisée dans les postes radio ou de télévision de la TSF. La pentode est une évolution de la tétrode (tube à 4 électrodes). La pentode est une tétrode à laquelle on a ajouté une troisième grille appelée suppresseuse (grille d'arrêt) entre l'écran et la plaque (anode) pour réduire les émissions secondaires de l'anode. La grille d'arrêt est portée à un potentiel négatif par rapport à l'anode et à la grille écran (le plus souvent celui de la cathode) afin que les électrons émis par l'anode (les émissions secondaires) soient renvoyés vers celle-ci et ne soient pas captés par l'écran. Ce tube a été développé spécialement pour le circuit à trois diodes inventé par Philips. Un des buts était d'éliminer la distorsion et d'autres effets collatéraux qui apparaissaient avec le CAG retardé. La première diode servait comme détecteur, la seconde comme redresseur de CAG (non-retardé), et la troisième fournissait la tension de retard de CAG. Ceci était obtenu en donnant à cette diode un courant de polarisation positif, par ex. 5 µA, au lieu d'une polarisation négative. Une résistance de forte valeur fournissait ce courant à partir de la HT. Une seconde résistance était connectée à la tension négative de CAG. Tant que le courant négatif dans cette résistance restait en-dessous de 5 µA (dans cet exemple), la tension de diode restait à 0 V. C'est seulement avec des courants négatifs plus grands que la diode cessait de conduire, et que la tension devenait négative, ce qui procurait le retard. (principe de la diode de clamp). Ce circuit a été utilisé seulement dans quelques postes haut de gamme de l'époque. Plus tard, cette technique a passé de mode, et aucun tube plus récent n'a été développé dans ce but. source : radiomuseum.org
Nom du rédacteur de la notice : PENNEL Lucille

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