Uniformes
L’armée Française et l’armée Allemande sont toutes deux composées de différents corps militaires (infanterie, artillerie, cuirassiers, chasseurs, dragons, uhlans, cavaliers, hussards, chevau-légers et génie) entraînant une multitude d’uniformes et d’équipements.
- L’infanterie française est en principe vêtue d’une tunique bleu foncé, d’un pantalon garance, d’une capote faisant office de manteau, d’un képi ou schako et d’épaulettes. La plupart de ses soldats sont chaussés de guêtres et de godillots aux semelles cloutées. Les troupes coloniales (turcos, spahis et autres zouaves) portent des uniformes spécifiques composés d’une veste, d’un sédria (gilet) et d’un séroual (pantalon). Les casques et schakos français se différencient par leurs plaques ou leurs formes. Ainsi, la plaque de l’artillerie représente deux canons entrecroisés surmontés d’une petite bombe allumée et celle de l’infanterie, une cocarde tricolore associée à un aigle aux ailes déployées reposant sur ses foudres.
- L’infanterie prussienne porte le plus souvent la tunique bleu foncé, le pantalon noir, le fameux pickelhaube (casque à pointe) ou la Mütze (coiffure) et est chaussée de bottes. Formée par diverses nationalités, la coalition allemande différencie ses troupes grâce aux cocardes et aux plaques placées sur les casques. Il existe plusieurs types de cocardes dont la Land-Kokarde aux couleurs de l’état (Land) : celle de la Prusse alterne noir-blanc-noir ; celle de la Bavière blanc-bleu clair-blanc ; celle de la Saxe blanc-vert-blanc ; celle de la Bade jaune-rouge-jaune. Sur les cocardes des officiers, le blanc est remplacé par l’argent et le jaune par l’or. Les prussiens sont mieux équipés que les soldats français et leurs uniformes sont conçus pour affronter des conditions climatiques extrêmes.
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