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Accueil Collections Objet de la collection

Œuvre : Précisions - peinture murale, Architecture fictive | Espace WebMuséo Musenor

Statut de l'oeuvre : 
N° d'inventaire : 
81.47.A

Auteur(s) : 
anonyme (auteur ; dessinateur ; peintre)
Titre : 
Architecture fictive

Dénomination : 
Date de création ou d'exécution : 
2e moitié 2e siècle
Epoque, style, mouvement : 
Lieu de découverte : 
Date de découverte : 
1980
Méthode(s) de découverte : 
fouilles
Précisions sur la découverte : 
Fouille archéologique de Famars 1980. Parcelle AC 69. Bâtiment 2, pièce 5.

Techniques et matériaux : 
Chaux, sable et tuileau (Fresque, Peinture murale)

Dimensions : 
Hauteur en cm : 90
Hauteur avec support en cm : 114
Largeur en cm : 106
Largeur avec support en cm : 130,5
Epaisseur en cm : 1,2
Epaisseur avec support en cm : 4

Mode d'acquisition : 
Date d'acquisition : 
1985
Propriété(s) : 
propriété de la commune Valenciennes
Bibliographie : 
1993, Valenciennes, Collections archéologiques.
p.56,n°10, reprod.

extrait de l'ouvrage :

Le fragment de décor le plus important découvert à Famars en 1980 représente une architecture fictive composée d'un édicule distyle avec, en retrait, un entablement reposant sur un pilastre. Conçue pour être vue de loin, cette peinture devait sans doute orner un sommet de mur au contact du plafond.

L'architecture du premier plan, où apparait une applique d'argent en forme de sphynx aux ailes déployées, est surmontée d'un motif de buste sur bouclier (Imago Clipeata). Les empâtements blancs, bleus et verdâtres de la figure centrale traduisent assez fidèlement la sobriété des appliques métalliques. A droite de cette composition est représenté un dieu fleuve (ou satyre ?) couché sur l'entablement du second plan qui est traité dans les tons d'un beau vert clair. Le dieu, légèrement tourné vers l'arrière, s'appuie du bras gauche sur une urne. Sous la frise verte est suspendu un petit clipeus doré et enrubanné portant les traits d'une Méduse souriante.

Philippe Beaussart.
1998, Valenciennes, guide des collections
n°4, p.21

extrait de l'ouvrage :

Dans le nord de la Gaule, comme partout ailleurs dans l'Empire romain, il était naturel d'appliquer des enduits sur les murs intérieurs des demeures privées. Cette décoration participait à la stratégie du paraître animant les riches notables gallo-romains qui suivaient ainsi la mode nouvelle, mais elle contribuait aussi à la protection des parements maçonnés conformément aux prescriptions de Vitruve.
Les nombreux fragments composant cette peinture furent recueillis en 1980 parmi les décombres d'un hypocauste, lors de fouilles menées sur l'agglomération antique de Famars. On y distingue une architecture fictive en trompe l'oeil où apparaît une applique d'argent en forme de sphinx aux ailes déployées surmontée de cette composition est représenté un dieu-fleuve couché sur l'entablement du second plan, traité dans des tons d'un beau vert clair.
Les enduits peints de Famars constituent, avec ceux d'Arras, de Bavay et de Boulogne-sur-Mer, d'exceptionnels témoignages de la peinture antique dans la France du nord.
La prédominance des ensembles postérieurs au premier siècle montre le dynamisme de la Gaule septentrionale, notamment à l'époque sévérienne, et sa richesse matérielle, longtemps sous-estimée dans les ouvrages historiques.

Philippe Beaussart
2013, Valenciennes, Guide des collections
p. 23, repr.

Date de dernière modification : 
11 décembre 2023 16:23 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00
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