874.15

l. 65.5 ; H. 82.5

S.D.b.d. ; Paul Carpentier 1853. Au verso : “Le lustre final de cette peinture à la cire cautérisée étant de la cire pure, on ne doit jamais y appliquer dessus aucun vernis mais le laver à l’eau froide...”

Portrait ; Portrait exécuté d’après un dessin fait par Girodet lui-même, et qui depuis a été reproduit par la lithographie. L’artiste appuyé sur une table, tient d’une main un porte mine et de l’autre un compas. les sourcils légèrement froncés, le regard droit et insistant, il semble méditer. La décoration sommaire qui entoure le personnage fait référence à l’art grec classique ; alors que l’expression du visage et l’habillement de l’artiste évoque l’image de l’homme romantique.

C’est en 1853, à l’occasion de la création du musée de Montargis, que Carpentier offre cette copie de l’autoportrait de Girodet aujourd’hui conservé au musée Magnin de Dijon. Le vase grec à figure rouge évoque l’étude de l’Antiquité ; le porte-mine et le compas révèlent l’importance accordée au dessin. L’attention passionnée que l’artiste porte sur lui-même révèle la nature romantique du personnage. Carpentier applique ici la technique de la peinture à la cire cautérisée, apprise chez son maître Jacques- Nicolas Paillot de Montabert (1771-1849), un élève de David désireux de remettre au goût du jour les techniques picturales de l’Antiquité et du Moyen Age.