Détail de notice
Numéro d'inventaire :
972.006.012
Domaine :
Désignation :
Auteur / exécutant :
Technique et matériaux :
Dimensions :
H. 76 cm, L. 60 cm
Inscriptions / marques :
signé Henri Rousseau
Description :
Né au Caire, Henri Rousseau fut élève de Jean-Léon Gérôme à l’école des beaux-arts de Paris. En 1900, il obtint le second prix de Rome et une bourse de voyage au Salon des Artistes français qui lui permit, notamment, de retourner en Afrique du Nord. Après ce périple, il se fixa à Versailles puis à son atelier de la Villa des Arts à Paris. Dès 1919, il s’installa à Aix-en-Provence où il attira une clientèle bourgeoise fascinée par l’Orient de ses œuvres.
Cavaliers berbères de l’Atlas est proche du Soir aux portes de Meknès (1925, Mulhouse, Musée des Beaux-Arts), dont il pourrait constituer une première esquisse de la partie centrale. Les figures sont fortement imprégnées de l’imaginaire d’Eugène Fromentin (1820-1876), auteur d’Un été dans le Sahara (1856). L’aquarelle est le médium qui permet le mieux de transcrire la lumière solaire. À l’instar de ses contemporains Antoine Barbier (1859-1948) et Eugène Villon (1879-1900), l’artiste emploie la couleur diluée pour transcrire la lumière du désert brûlant auréolant les deux berbères sur leurs chevaux. Les vêtements blancs réfléchissent la chaleur en une délicate symphonie jaune et rouge qui imprègne le plissé. Les chevaux piaffent sous le joug d’un puissant mouvement vers l’avant, conduisant le regard du spectateur hors de la feuille. Damien Chantrenne.
Cavaliers berbères de l’Atlas est proche du Soir aux portes de Meknès (1925, Mulhouse, Musée des Beaux-Arts), dont il pourrait constituer une première esquisse de la partie centrale. Les figures sont fortement imprégnées de l’imaginaire d’Eugène Fromentin (1820-1876), auteur d’Un été dans le Sahara (1856). L’aquarelle est le médium qui permet le mieux de transcrire la lumière solaire. À l’instar de ses contemporains Antoine Barbier (1859-1948) et Eugène Villon (1879-1900), l’artiste emploie la couleur diluée pour transcrire la lumière du désert brûlant auréolant les deux berbères sur leurs chevaux. Les vêtements blancs réfléchissent la chaleur en une délicate symphonie jaune et rouge qui imprègne le plissé. Les chevaux piaffent sous le joug d’un puissant mouvement vers l’avant, conduisant le regard du spectateur hors de la feuille. Damien Chantrenne.
Lieu de conservation :
Statut juridique :
Intérêt / commentaires :
Legs Louis GainA RECOLER
En ligne APSMRC
récolé
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Crédits photographiques :
Rédacteur de la notice :
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