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Mehun-sur-Yèvre (18)

Musée Charles VII - Mehun-sur-Yèvre (18)

Bandeau d'illustration de l'espace WM : Musée Charles VII - Mehun-sur-Yèvre (18)
Tête d'un apôtre (?), d'un Christ au linceul (?) ; © Lancelin Bon
Tête d'un apôtre (?), d'un Christ au linceul (?) ; © Lancelin Bon
Tête d'un apôtre (?), d'un Christ au linceul (?) ; © Lancelin Bon
Tête d'un apôtre (?), d'un Christ au linceul (?)
Tête d'un apôtre (?), d'un Christ au linceul (?) ; © Lancelin Bon
Tête d'un apôtre (?), d'un Christ au linceul (?) ; © Lancelin Bon
Tête d'un apôtre (?), d'un Christ au linceul (?)
Tête d'un apôtre (?), d'un Christ au linceul (?) ; © Lancelin Bon
Tête d'un apôtre (?), d'un Christ au linceul (?) ; © Lancelin Bon
Tête d'un apôtre (?), d'un Christ au linceul (?)
Tête d'un apôtre (?), d'un Christ au linceul (?)
Tête d'un apôtre (?), d'un Christ au linceul (?)
Tête d'un apôtre (?), d'un Christ au linceul (?)
Tête d'un apôtre (?), d'un Christ au linceul (?) ; © Justine Lemarchand et Andréa Duperon
Tête d'un apôtre (?), d'un Christ au linceul (?) ; © Philippe Bon, Adrien Delannoy
Numéro d'inventaire : 
886.1.17

Dénomination : 
Description en langage naturel : 
Cette figure masculine représente probablement un apôtre qui devait orner l'espace intérieur de la chapelle haute du château. Elle semble inachevée comme en témoigne le manque de détails (rictus malhabile, lèvres juste pincées) mais comporte des traces de polychromie ; ce qui démontrerait qu'elle ait été considérée, tout de même, comme achevée (?). Toutefois, la couleur utilisée (bleu-turquoise) ne semble pas être celle employée à l'époque médiévale et pourrait ne pas être d'origine.

Lors de son étude pour l'exposition Les Fastes du gothique, cette figure, intégrée dans le corpus de présentation, a posé des questions. Essentiellement à propos du ressenti de l'inachevé. La notice (catalogue p. 155) se termine ainsi : Ce traitement par plans sommaires (...) ferait plus volontiers songer à une œuvre inachevée, dont l'existence apparaît inexplicable (F.B.).

Les volumes du visage sont en tous points comparables à ceux d'une autre tête exposée au Louvre : arcades sourcilières, orbites profonds, pommettes saillantes, expression sévère... Cette comparaison reste également valable pour d'autres têtes de la même expression, conservées au musée du Berry à Bourges et dont la provenance n'est pas assurée.

Pour mieux appréhender l'expression de ce visage, il a été réalisé par Adrien Delannoy (1997), un dessin artistique (voire porte-folios) qui permet d'évoquer l'une des possibilités de positionnement du voile couvre chef. Dans l'ouvrage Le Château et l'Art (p. 422), à la relecture et la réinterprétation de textes anciens concernant le déplacement des statues de Mehun au XVIIe siècle (rapport Poncet de la Rivière, 1682, Paris, A.N. G7, pp. 226-233), il est évoqué la possibilité de la création d'une copie (?). En tous les cas, même si cette figure est d'une interprétation peu aisée, elle semble bien être une œuvre majeure des ateliers dit de Berry et/ou de l'intérêt des artistes suiveurs...

Observations-Commentaires : 
Cette figure a été analysée par les laboratoires du musée du Louvre en 1980, lors de l'exposition Les Fastes du gothique, le siècle de Charles V (1981-1982). Les résultats pétrographiques rapprochent totalement cette œuvre d'une autre tête, exposée au département des sculptures du musée du Louvre et découverte également à Mehun (achat Dutar, 1929, inv. RF 1979).

Fine trace de polychromie bleue dans un creux d'une retombée du voile et plusieurs inscriptions au niveau du front.

Précisions concernant l'auteur : 
Atelier dit de Berry ; autour d'André Beauneveu

Technique et matériaux : 
Dimensions : 
H. 25 cm ; l. 24.1 - 27 cm ; P. 23 cm

Découverte : 
Précisions Découverte : 
toujours connue au sein des collections, vraisemblablement retrouvé lors des travaux mené sur la tour maîtresse par l'architecte Georges Darcy, à la fin du XIXe siècle (1883 - 1889), avant l'installation du musée cantonal Charles VII en 1906 par Henry Ponroy.

Date de découverte : 
1886

Millésime de l'oeuvre : 
1390 vers ; 1410 avant

Période (siècle ou millénaire) : 
Epoque - Style : 
Inscriptions - Marques : 
graffiti ; inscription patronymique

Précisions inscriptions : 
Graffiti incisé postérieurement à la création de l’œuvre. En 1682, le procureur Poncet signale que des statues abandonnées sont gâtées par les intempéries et livrées aux injures du temps et des gens... trois lignes sont gravées sommairement à la pointe sèche.

Il est possible de reconnaître un nom, puis une partie d'un autre et une possible affirmation (latine).
rang 1 - MONIN
rang 2 - PART (...) †
rang 3 - LAUTEM

Avec toutes les prudences qui s'imposent, ceci pourrait être interprété comme MONIN est plus riche ou plus beau ou supérieur à PART... (??).

Collection : 
Nom du rédacteur de la notice : 
Auteur de l'image :