Oeuvre : Précisions - céramique,assietteà sauce,(996.1.447)"Assiette à salade ou sauce du service 1889",

Numéro d'inventaire :

996.1.447

Autre(s) Numero(s) :

Ancien numéro : 312

Domaine :

céramique

Titre :

Assiette à salade ou sauce du service 1889

Dénomination :

assietteà sauce

Description en langage naturel :

Décor :
Cette assiette dite à sauce est une véritable curiosité, puisque le bassin a été décentré de l'aile. Non seulement, il n'est pas concentrique au bord de l'assiette, mais en plus, il est incliné vers l'intérieur de telle façon qu'avec la partie large et remontante de l'aile, il y a comme une partie “assiette creuse” vers le haut et “assiette plate” vers l'extérieur. Curiosité supplémentaire, l'aile se termine par deux gouttes d'eau qui découpent et creusent le bord jusqu'à la limite du bassin. Découpes hardies et esthétiques qui renforcent les tracés vifs du décor. Comme sur les autres éléments connus, celui-ci se déploie en deux phases. La première sous la forme de vagues et courbes passantes entre blanc et vert, bassin et aile et accentuant ainsi le décentrage du bouquet. La seconde, sur l'aile avec des fleurs (pâquerettes beiges) sur fond crème, rehaussées d'or et de gouttes d'or essaimées en avant du filet. Certains décors sont cernés d'un cheveu noir, certaines gouttes ou fleurettes d'or sont oculées d'un point noir... Tout est ici rassemblé dans la dynamique de l'Art nouveau.

Précisions :
Habert-Dys a suivi plusieurs services pour cette exposition de 1889. Un premier auprès de la manufacture de Sèvres sur des pâtes céladons, un second chez Pillivuyt et un troisième chez Havilland Limoges. Le cartonnier-dessinateur était en lien constant avec les artistes de la “Spéciale” de chez Pillivuyt. Des repiquages, parfois surprenants (ici des feuilles dans les teintes violines, beiges nacrées ou lie-de-vin), ont été ajoutés sur les pièces de porcelaine ; des essais d'or, brillant, mat, des filets ou des gouttes font de nos pièces de véritables prototypes. Ces œuvres complètent des aquarelles modèles des peintures et des dessins techniques.

Les artistes :
Sur les propositions dessinées par Habert-Dys, Alphonse Lamarre, directeur avec Eugène Halot de cet atelier d'artistes, va exécuter des modèles en plâtre, puis des “blancs” (pièces émaillées non peintes) d'une complexité unique. Les œuvres conservées montrent toute la dextérité de ces maîtres dont les formes et les volumes annoncent déjà l'Art nouveau. En absence de traces écrites, les anciens de la manufacture, parlaient encore, un siècle plus tard, de Joseph Maquaire comme le peintre remarquable qui avait exécuté la mise en peinture de ces pièces. De fait, s'il était bien actif à cette époque sur Mehun, il est très probable que ce fut avec l'aide de son épouse (Geneviève Dupuis) qui venait, par ailleurs, d'obtenir un prix de dessin et peinture à l'école des Beaux-arts.

Décor : Cette assiette dite à sauce est une véritable curiosité, puisque le bassin a été décentré de l'aile. Non seulement, il n'est pas concentrique au bord de l'assiette, mais en plus, il est incliné vers l'intérieur de telle façon qu'avec la partie large et remontante de l'aile, il y a comme une partie “assiette creuse” vers le haut et “assiette plate” vers l'extérieur. Curiosité supplémentaire, l'aile se termine par deux gouttes d'eau qui découpent et creusent le bord jusqu'à la limite du bassin. Découpes hardies et esthétiques qui renforcent les tracés vifs du décor. Comme sur les autres éléments connus, celui-ci se déploie en deux phases. La première sous la forme de vagues et courbes passantes entre blanc et vert, bassin et aile et accentuant ainsi le décentrage du bouquet. La seconde, sur l'aile avec des fleurs (pâquerettes beiges) sur fond crème, rehaussées d'or et de gouttes d'or essaimées en avant du filet. Certains décors sont cernés d'un cheveu noir, certaines gouttes ou fleurettes d'or sont oculées d'un point noir... Tout est ici rassemblé dans la dynamique de l'Art nouveau. Précisions : Habert-Dys a suivi plusieurs services pour cette exposition de 1889. Un premier auprès de la manufacture de Sèvres sur des pâtes céladons, un second chez Pillivuyt et un troisième chez Havilland Limoges. Le cartonnier-dessinateur était en lien constant avec les artistes de la “Spéciale” de chez Pillivuyt. Des repiquages, parfois surprenants (ici des feuilles dans les teintes violines, beiges nacrées ou lie-de-vin), ont été ajoutés sur les pièces de porcelaine ; des essais d'or, brillant, mat, des filets ou des gouttes font de nos pièces de véritables prototypes. Ces œuvres complètent des aquarelles modèles des peintures et des dessins techniques. Les artistes : Sur les propositions dessinées par Habert-Dys, Alphonse Lamarre, directeur avec Eugène Halot de cet atelier d'artistes, va exécuter des modèles en plâtre, puis des “blancs” (pièces émaillées non peintes) d'une complexité unique. Les œuvres conservées montrent toute la dextérité de ces maîtres dont les formes et les volumes annoncent déjà l'Art nouveau. En absence de traces écrites, les anciens de la manufacture, parlaient encore, un siècle plus tard, de Joseph Maquaire comme le peintre remarquable qui avait exécuté la mise en peinture de ces pièces. De fait, s'il était bien actif à cette époque sur Mehun, il est très probable que ce fut avec l'aide de son épouse (Geneviève Dupuis) qui venait, par ailleurs, d'obtenir un prix de dessin et peinture à l'école des Beaux-arts.

Observations-Commentaires :

Les cartons et les propositions envoyés par Habert Dys seront réalisés par Alphonse Lamarre pour la création des pièces en blanc et par Joseph Maquaire (?) l'un des peintres de la Spéciale.

Notes :

Diam tronqué : 19,2 cm entre-pointes : 13 L aile : 6,2 l pied : 16,4 x 10 H min : 1,8 H maxi : 3,4

Représentation - Iconographie :

fleur ; feuillage

Auteur :

HABERT-DYS Jules Auguste (décorateur, créateur)

Précisions concernant l'auteur :

HABERT-DYS Jules Auguste (Fresnes -41, 1850 ; Paris, 1930)

Exécutant :

PILLIVUYT (fabricant)

Technique et matériaux :

porcelaine (coulage, barbotine, grand feu)