Hôtel Cabu, Musée d'histoire et d'archéologie
Des figures humaines mystérieuses
Deux groupes stylistiques se distinguent nettement : d’un côté les statuettes qui font appel aux modèles classiques, de l’autre celles qui semblent suivre des traditions artistiques et des règles qui nous échappent.
Lors du premier soclage des statuettes, en 1862, le restaurateur a placé une talonnette sous les pieds d’appui renforçant l’impression d’une attitude dansante pour les personnages longilignes et rendant difficile la compréhension de leur position originale.
Des mains, des doigts et des attributs manquaient à leur découverte.
La radiographie révèle qu’à part l’homme vêtu d’une tunique et l’Hercule enfant, les statuettes sont des fontes pleines dite directes.
Les modèles classiques : Esculape, Hercule enfant et Mars
L’identification du dieu guérisseur, Esculape, repose d’une part sur le drapé caractéristique du manteau, de l’autre sur l’objet, aujourd’hui disparu, à l’intérieur de la main droite : il s’agit de l’œuf qu’Esculape présente au serpent s’enroulant autour du bâton court posé par terre, lui aussi disparu.
Des personnages singuliers en mouvement
Dans le second groupe, toute cette statuaire humaine, exécutée en moyenne et petite dimensions, est en action avec une liberté de mouvement exceptionnelle. Les jambes surtout mais aussi les bras se détachent fortement comme il est rare dans les arts antiques.