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Blois (41)

Château royal de Blois

Bandeau d'illustration de l'espace WM : Château royal de Blois
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Eglantine Lemaître – Robert-Houdin (1852-1926) sculpteur animalier

Affiche exposition Eglantine Lemaître – Robert-Houdin (1852-1926)
Affiche exposition Eglantine Lemaître – Robert-Houdin (1852-1926)
Vue des salles d'exposition - Qui est Églantine ?
Vue des salles d'exposition - Qui est Églantine ?
Vue des salles d'exposition - Églantine en famille (reconstitution du salon familiale)
Vue des salles d'exposition - Églantine en famille (reconstitution du salon familiale)
Vue des salles d'exposition - l'atelier du sculpteur au XIXe siècle
Vue des salles d'exposition - l'atelier du sculpteur au XIXe siècle
Vue des salles d'exposition - les sujets de vitrine
Vue des salles d'exposition - les sujets de vitrine
Vue des salles d'exposition - Les grands plâtres
Vue des salles d'exposition - Les grands plâtres
L'Hallali, plâtre, 1889, collection du château royal de Blois
L'Hallali, plâtre, 1889, collection du château royal de Blois
La chienne aimée, plâtre, 1907, collection du château royal de Blois
La chienne aimée, plâtre, 1907, collection du château royal de Blois

Cette exposition virtuelle permet au grand public de découvrir une artiste peu connue, Eglantine Lemaître, fille du magicien Jean-Eugène Robert-Houdin dont le château de Blois possède de nombreuses oeuvres sculptées.

Cette présentation monographique de l'oeuvre de l'artiste reprend une exposition temporaire qui s'est déroulée au château de Blois du 10 décembre 2005 au 2 avril 2006. Fruit du travail d'inventaire des œuvres et de recherches sur sur la vie d'Eglantine Lemaître, cette exposition s'est accompagnée de la restauration de plusieurs sculptures.

Fille de Jean-Eugène ROBERT-HOUDIN

Fille du prestidigitateur et horloger Jean-Eugène Robert-Houdin et d’Olympe Braconnier, sa deuxième épouse, Rosalie-Eglantine Robert-Houdin naît le 6 octobre 1852 au Prieuré de Saint-Gervais (près de Blois), la demeure familiale. Le dîner donné pour sa première communion fournit à son père l’occasion d’utiliser des lampes électrique à filament végétal.

Elle épouse en 1872 Henri Lemaître (1846-1911), d’une famille blésoise fortunée, qui achète la charge de receveur municipal. Le couple fait construire en 1889 une maison place Victor Hugo à Blois, où Eglantine installe son atelier. Cette demeure, transformée par son neveu Paul Robert-Houdin en musée de la Magie, est aujourd’hui la Maison du Loir-et-Cher. Eglantine y meurt le 26 décembre 1926 sans postérité .

Femme artiste au XIXe siècle

Membre de la Société des Artistes Français depuis 1885, Eglantine Lemaître a exposé au Salon de 1884 à 1910 (sauf en 1885 et 1906). Elle y reçoit en 1886 et en 1887 la mention Honorable (apparue en 1857) qui avait pour but de compenser le nombre insuffisant de médailles pour ceux qui l’auraient mérité. Le Salon est englobé depuis 1855 dans l’Exposition Universelle : Eglantine participe à celle de 1889 avec L’Hallali , œuvre pour laquelle elle reçoit à nouveau la mention Honorable...

Cette femme a vécu dans un monde où le génie artistique se conjuguait au masculin. En effet, pendant longtemps les femmes ont été exclues des écoles d’art et des Académies ; on leur a interdit de copier le nu d’après nature et on a sous-estimé leurs contributions. De plus, la sculpture a toujours été considérée comme un art masculin au prétexte qu’elle requiert une force dite virile… Ainsi, et Eglantine Lemaître n’échappe à la règle, une femme artiste pouvait être acceptée comme artiste à condition qu’elle n’aspire pas officiellement à la professionnalisation et qu’elle se place du côté d’un amateurisme de bon aloi…

Par sa condition sociale, Eglantine Lemaître a pu avoir accès à des cours privés et eut par son père des relations privilégiées avec le monde artistique, notamment la famille DANTAN. Notons cependant qu’elle ne se consacra pas à de grands sujets héroïques, plus spécifiquement « virils » mais traita des sujets empreints de tendresse, propices à mettre en valeur des qualités alors traditionnellement attribuées aux femmes :

« Le chien fut sa spécialité ; comme elle aima La chienne aimée ![…] Indulgente, cette artiste comprenait l’âme des bêtes. Philosophe, cette femme de bien y reconnaissait poliment l’âme des hommes » (Louis Vaunois, Le jardin de la France, février 1927).

 

Cette exposition virtuelle a été réalisée avec le soutien technique de Valérie Maillochon, chargée de mission de l'association Musées en Centre-Val de Loire.

Haut relief ; “Hallali”
sculpture,Haut relief,(2010.0.708)"“Hallali”", | sculpture,Haut relief,(2010.0.708)"“Hallali”",
Statue ; La Chienne aimée
sculpture,Statue,(81.25.42)"La Chienne aimée", | sculpture,Statue,(81.25.42)"La Chienne aimée",
Haut relief ; “Bien - Aller”
sculpture,Haut relief,(2010.0.709)"“Bien - Aller”", | sculpture,Haut relief,(2010.0.709)"“Bien - Aller”",
Statue ; Chiens briquets à la curée
sculpture,Statue,(2010.0.713)"Chiens briquets à la curée", | sculpture,Statue,(2010.0.713)"Chiens briquets à la curée",
Statuette ; “Little punch”
sculpture,Statuette,(81.25.51)"“Little punch”", | sculpture,Statuette,(81.25.51)"“Little punch”",
Statuette ; “KIF”
sculpture,Statuette,(2010.0.704)"“KIF”", | sculpture,Statuette,(2010.0.704)"“KIF”",
Statuette ; Chat couché
sculpture ; céramique,Statuette,(2006.2.1)"Chat couché", | sculpture ; céramique,Statuette,(2006.2.1)"Chat couché",
Statuette ; Chat couché
sculpture ; céramique,Statuette,(2006.2.2)"Chat couché", | sculpture ; céramique,Statuette,(2006.2.2)"Chat couché",

L’art animalier au XIXe siècle

Illustration

Son thème favori, c’est le chien, et quelquefois le chat. Elle connaît leurs moindres mouvements, peut-être même leur langage.

La chasse au courre

Illustration

ssue d’une tradition pluriséculaire, la chasse à courre, qu’on la pratique ou qu’on la décrie, est un mode de chasse qui suscite la passion.

Le naturalisme des grands plâtres

Illustration

Création de l’esprit, la sculpture est aussi une technique. Le sculpteur se doit de tailler, de modeler, percer, gratter, polir, repiquer, ciseler, tourner, éventrer, arracher pour construire son œuvre…

Eglantine et la céramique de Blois

Illustration

A partir d’une date inconnue, sans doute vers la fin de la carrière de BALON (1929), Eglantine Lemaître collabore aux travaux de la fabrique. Elle se spécialise dans les chats...

Cynophilie et Portraits de chiens

Illustration

L’essor de la cynophilie coïncide avec le développement de la sculpture animalière et plus encore celui du « portrait » de chien…