Œuvre : Précisions - plateau d'accouchée, Cour d'amour | Espace WebMuséo Musenor |
Musée :
Statut de l'oeuvre :
N° d'inventaire :
1089.a
Domaine :
Titre :
Cour d'amour
Dénomination :
Ancienne(s) attributions(s) :
MAESTRO DI LADISLAO DURAZZO
MAESTRO DEI DESCHI DA PARTO
MAESTRO DEI CASSONI DI CRACOVIA
MAESTRO DEI DESCHI DA PARTO
MAESTRO DEI CASSONI DI CRACOVIA
Lieux création, exécution :
Date de création ou d'exécution :
2e moitié 14e siècle
Techniques et matériaux :
Tempera et feuille d'or sur bois.
Dimensions :
Diamètre en cm. : 50
Epaisseur en cm. : 6
Epaisseur en cm. : 6
Description :
"Ce plateau à dix sept pans est peint sur ses deux faces. Au recto est figuré un Jardin damour, au verso, un échiquier et les armoiries de quatre puissantes familles florentines. Ce plateau était utilisé dans la haute société du XIVe siècle pour la présentation doffrandes aux jeunes mères, cest pourquoi on lappelait « desco da parto » ou plateau daccouchée ou de naissance. Le plus ancien plateau connu aujourdhui est celui de Douai.
Le thème du « Jardin damour » apparaît à Florence durant les dernières décades du Trecento. Sur le fond or du ciel se dresse un arbre unique, axe de la composition, au milieu dune prairie semée de plantes et de fleurs rares. De part et dautre dune imposante fontaine de marbre, des jeunes gens et des jeunes filles richement vêtus dansent et jouent de la musique, à gauche, un nain tient un faucon. Le jardin verdoyant fertilisé par leau dune fontaine est un thème récurant chez le poètes florentins et sinscrit dans le renouveau de la littérature courtoise de la deuxième moitié du Trecento après les années sombres de la peste noire.
Andrea da Firenze avait traité le même thème dans le Jardin de Vanité des fresques de la chapelle des Espagnols réalisées en 1365 à Santa Maria Novella. La scène de danse de Douai est directement inspirée du trio de jeunes femmes dans une prairie, la jeune fille jouant de la viole reprend la figure dune des musiciennes et le petit chien se retrouve dans la fresque de la Pentecôte. En représentant le Jardin damour, lartiste a détaché le Jardin de Vanité de son contexte religieux et la transformé en langage profane, changeant ainsi sa signification première. Par la préciosité de son style, lélégance linéaire et les coloris chatoyants, Andrea da Firenze sinscrit dans la tradition de lenluminure gothique."
Françoise Baligand
Le thème du « Jardin damour » apparaît à Florence durant les dernières décades du Trecento. Sur le fond or du ciel se dresse un arbre unique, axe de la composition, au milieu dune prairie semée de plantes et de fleurs rares. De part et dautre dune imposante fontaine de marbre, des jeunes gens et des jeunes filles richement vêtus dansent et jouent de la musique, à gauche, un nain tient un faucon. Le jardin verdoyant fertilisé par leau dune fontaine est un thème récurant chez le poètes florentins et sinscrit dans le renouveau de la littérature courtoise de la deuxième moitié du Trecento après les années sombres de la peste noire.
Andrea da Firenze avait traité le même thème dans le Jardin de Vanité des fresques de la chapelle des Espagnols réalisées en 1365 à Santa Maria Novella. La scène de danse de Douai est directement inspirée du trio de jeunes femmes dans une prairie, la jeune fille jouant de la viole reprend la figure dune des musiciennes et le petit chien se retrouve dans la fresque de la Pentecôte. En représentant le Jardin damour, lartiste a détaché le Jardin de Vanité de son contexte religieux et la transformé en langage profane, changeant ainsi sa signification première. Par la préciosité de son style, lélégance linéaire et les coloris chatoyants, Andrea da Firenze sinscrit dans la tradition de lenluminure gothique."
Françoise Baligand
Mode d'acquisition :
Date d'acquisition :
1877
Ancienne(s) appartenance(s) :
Collection privée, FOUCQUES de WAGNONVILLE Pierre-Amédée, 1877, Collection Foucques de Wagnonville
Fonctionnement :
mobilier
Période/Date d'utilisation :
4e quart 14e siècle
Mots-clés musée :
scène ; allégorie ; jardin ; fontaine ; musique ; gothique international ; amour ; personnage ; armoirie
Bibliographie :
GNOLI, 1908
p.157.
BAUTIER, 1919
pp.157-158.
CAT. 1937, musée de Douai
n°44.
PAGLIAI et UGUCCIONI, 1941
p.9-18.
VISCARDI et BARNI, 1944
p.368.
MIRIMONDE, 1947
p.69 et p.344 n°43.
HOOREMAN, 1953
p.11, fig.25.
KIRKHAM, 1974
pp.47-59.
BLONDEL, 1975
p.186.
WATSON et KIRKAM, 1975
p.45, fig.7.
BALIGAND, 1976, Catalogue
p.36-37.
WATSON, 1979
p.61, 65, 69, 71, 78, 91, 97, fig. n°51.
POPE-HENNESSY et CHRISTIANSEN, 1980
pp.3-64.
RAGIONIERI, 1986
p.309, fig. n°474.
CAT. EXP., Mesura e Arte del..., 1987
p.94, fig.30.
BOSKOVITS, 1991
p.35-53.
CARLI, 1997
p.22, p.62-65, n°1, repr.
BALIGAND, 1999, Le musée de la Chartreuse
p.18, repr. n°15.
MUSACCHIO, 1999
p.64-65, fig.45-46.
BELLOSI, 2001
p. 19-40
DAUBLER-HAUSCHKE, 2003
p.206-210, fig.77-78.
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p.36-37.
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BELLOSI, 2001
p. 19-40
DAUBLER-HAUSCHKE, 2003
p.206-210, fig.77-78.
Liens externes :
Exposition virtuelle "La Renaissance italienne dans les musées du Nord-Pas de Calais" (http://www.musenor.com/vt/renaissanceitalienne/index.html)
Date de dernière modification :
28 novembre 2023 18:03 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00