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Œuvre : Précisions - Diptyque
Peinture (Volet), Jean de le Cambe, dit Gantois | Espace WebMuséo Musenor

Statut de l'oeuvre : 
N° d'inventaire : 
D 968.1.1

Domaine : 
Auteur(s) : 
anonyme (artiste)
Titre : 
Jean de le Cambe, dit Gantois

Dénomination : 
Précisions concernant la genèse : 
Ecole flamande

Lieux création, exécution : 
Date de création ou d'exécution : 
entre 4e quart 15e siècle et 1er quart 16e siècle
Epoque, style, mouvement : 
Techniques et matériaux : 
(peinture à l'huile), panneau de bois

Dimensions : 
Hauteur en cm 46,5 ; Largeur en cm 29,8

Description : 
Deux volets peints à l'huile sur bois ; Sur le volet gauche, représentation de St Jean Baptiste (saint patron sous la protection duquel fut bâti l'hôpital (gantois) et qui porta son nom un premier temps. Le volet droit présente jehan de le Cambe en prière, fondateur de cet hôpital du même nom.

Dépôt : 
Dépot longue durée
Ville de Lille
Musée de l'Hospice comtesse
Précisions sur le dépôt : 
1967/09/29

Date d'acquisition : 
1999
Précisions sur les inscriptions : 
Légende (Ancien français), bord inférieur cadre : Au pinceau à la peinture dorée, vraisemblablement par l'auteur, sur le bord inférieur du cadre, Chy est la représentation de feu Jehan de le cambe diet gantois / Lequel de son vivant fonda cest hospital l'an de grace mil III e LVII

Utilisations, destinations : 
Fonctionnement : 
Jean de la Gambe (marchand d'albâtre), ordinairement appelé du nom de sa ville natale: Gand, Jean Gantois fut roi de l'épinette* en 1441 (fête vers la mi-février), sous le règne de Philippe le Bon. Gratifié de legs considérable, l'hospice Gantois devient le refuge et le patrimoine des familles qui ont essuyé des revers de fortune : on y reçoit les dames tablières contre une petite pension. Au début du XVIII, les hommes n'y seront plus admis. *: Epinette en souvenir de la terre sainte et en hommage à la Passion du Christ", cette manifestation comportait un tournoi et un cortège présidé par sa majesté le roi de l'Epinette. Ce dernier était élu par les magistrats et choisi parmi les plus honorables bourgeois de la cité.

Précision sur l'utilisation : 
Votive (Commande)

Commentaire : 
opacweb ; Vêtu de satin blanc couronné d'un diadème et monté sur un coursier, il tient à la main le rameau de l'épine en argent, scepte traditionnel de son éphémère royauté. Le soir venu, le héraut de la ville cambré dans sa dalmatique écarlate où miroite un lis d'argent, annonce aux sons de buccine, la fin de la joute (car tournoi) et l'ouverture de la grande représentation "le Mystère de la Passion" dans la halle échevinale. A la suite de cela la procession se rend au couvent des dominicains où était conservée une Epine.Jeanne la reçut des mains de St Louis. A la vue de ce reliquaire, Jean de la gambe décida de consacrer sa fortune au soulagement de "toutes les misères". Il transformera son propre hôtel [qui se situait rue des Malades (rue de paris)] en hospice. Ainsi le 22 novembre 1466, il plaça son hôtel sous le vocable de saint Jean-Baptiste et le lègua aux malheureux. Au commencement, 13 lits attendent les sexagénaires, des 2 sexes, les plus pauvres et les plus faibles de la ville ou de la châtellenie. De larges dotations du fondateur vont assurer aux pensionnaires le pain quotidien. La fondation est aux mains de huit soeurs augustines (1467), dont il prend en charge leur entretien quotidien. N voulant pas surcharger les soeurs de travail, il est prévu 6 à 8 religieuses pour 16 malades vieillards. Mais la communauté comme telle sera hospitalière à temps complet: la garde se fera de jour comme de nuit. Les soeurs doivent veiller à leur santé pour mieux soigner les malades. Les soins médicaux doivent toujours être de qualité: les soeurs doivent même consulter les livres de médecine. Confirmée par testament et confiée "perpétuellement aux soeurs augustines" la donation consiste en 15 hectares de terre situés à Esquermes, 13 marcs de rente, plusieurs dîmes et la maison du fondateur. Cette disposition est ratifiée par Philippe Le Bon et l'évêque de Tournai et donne aux religieuses leurs constitutions. Ce dernier les autorise à célébrer la messe chez elles, au début, lorsqu'elles n'avaient ni église ni protecteur. Les augustrines qui desservent les autres hôpitaux de Lille sont soumises à l'administration séculière qui régit Comtesse et saint Sauveur. C'est donc le maître de Comtesse qui, célèbre les funérailles des religieuses de Gantois.

Crédits photographiques : 
© RMN-Grand Palais / Stéphane Maréchalle (Photographe)
Date de dernière modification : 
28 novembre 2023 17:55 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00
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