REMARQUE ! Ce site utilise des cookies et autres technologies similaires.

Si vous ne changez pas les paramètres de votre navigateur, vous êtes d'accord.

J'ai compris
Accueil Collections Objet de la collection

Œuvre : Précisions - statue, Le Matin | Espace WebMuséo Musenor

Statut de l'oeuvre : 
N° d'inventaire : 
S.88.68

Domaine : 
Auteur(s) : 
CRAUK Adolphe Désiré dit Gustave (auteur ; sculpteur)
Titre : 
Le Matin

Dénomination : 
Lieux création, exécution : 
Date de création ou d'exécution : 
1902
Techniques et matériaux : 
Marbre

Dimensions : 
Hauteur en cm : 181,5
Largeur en cm : 86
Profondeur en cm : 81

Mode d'acquisition : 
Date d'acquisition : 
1927
Propriété(s) : 
propriété de la commune Valenciennes
Ancienne(s) appartenance(s) : 
Collection privée, Salles Madame Adolphe, née Claire Eiffel, Donné au Musée par Madame Salles-Eiffel sur l'invitation de Mme Crauk en 1927.

Bibliographie : 
1903, Valenciennes, Catalogue du Musée Crauk.
n°3
1992, Sortir de sa réserve.
n°325, repr.
Extrait de l'ouvrage :
"Cette statue particulièrement élégante faisait encore récemment l'objet d'une confusion que nous avons redressée. Elle fut présentée, tant dans le Catalogue "De Carpeaux à Matisse" (inv.) en 1982 que dans une exposition ultérieure dans les locaux d'une banque de Valenciennes, comme étant "L'Elégie", envoi de Rome du sculpteur en 1855. "L'Elégie" reste introuvable... et elle n'est pas "Le Matin" : il suffit pour s'en convaincre de se reporter au bel Album des Oeuvres de Gustave Crauk édité par sa veuve en 1909. Cette jeune femme drapée dans son peignoir n'est autre qu'un "Portrait (ce qu'indique le catalogue Crauk de 1909) de Madame Adolphe Salles, née Claire Eiffel". Fille aînée de Gustave Eiffel et de Marie Gaudelet (1844-1877) elle suppléa sa mère auprès de son père à la mort de celle-ci (elle n'avait que quatorze ans) élevant ses quatre frères et soeurs et tenant sa maison. Elle demeura auprès de lui jusqu'à sa mort. Elle épousa l'ingénieur Adolphe Salles, polytechnicien qui succéda à son beau-père à la direction de ses établissements après avoir été son collaborateur. Comme le buste de Ninette, ce portrait témoigne de l'intimité des rapports de Crauk avec la famille Salles-Eiffel. C'est aussi un admirable morceau de sculpture".

J.-C. Poinsignon
1998, Valenciennes, guide des collections
n°90, p.150

extrait de l'ouvrage :

Gustave Crauk reçoit les rudiments de son art aux académies de Valenciennes. En 1845, il entre à l'École des beaux-arts de Paris et réussit le concours du prix de Rome en 1851. Il séjourne à Rome jusqu'en 1856, année de son retour à Paris, où il entame une carrière extrêmement féconde. On le rencontre dans de nombreuses commandes et de nombreux chantiers à une époque où les sculpteurs participaient largement au renouveau du paysage urbain. A Paris, il travaille ainsi pour de multiples églises et édifices civils. Crauk était également un portraitiste très apprécié, ses bustes et statues constituent une véritable galerie des célébrités du second Empire et de la troisième République. Le musée Crauk, inauguré à Valenciennes en 1903 et détruit en 1940, regroupait l'ensemble le plus important de son oeuvre, qui est désormais conservé au musée des Beaux-Arts.
Le Matin représente, dans une attitude loin de toute convention et avec beaucoup de naturel, une jeune femme au réveil, drapée dans son peignoir. Il s'agit de Mme Adolphe Salles, née Claire Eiffel, fille aînée de Gustave Eiffel. Les effets ondulants du costume, la coiffure et le geste des bras participent de la sensibilité au charme féminin qui se traduit dans tous les arts autour des années 1900.

Patrick Ramade
2013, Valenciennes, Guide des collections
p. 203, repr.

Date de dernière modification : 
8 décembre 2023 16:11 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00
Mots-Clés
Proposer

- Proposer un nouveau mot-clé

Renseignez le champ ci-dessous pour nous proposer un nouveau mot-clé participatif Mot-clé proposé :