Œuvre : Précisions - Frère et soeur, deux orphelins du Siège | Espace WebMuséo Musenor |
Statut de l'oeuvre :
N° d'inventaire :
2008.1.1
Domaine :
Titre :
Frère et soeur, deux orphelins du Siège
Genèse de l'oeuvre :
esquisse
Date de création ou d'exécution :
1871
Techniques et matériaux :
Terre cuite originale
Dimensions :
Hauteur en cm : 24.5
Largeur en cm : 7.9
Profondeur en cm : 8.8
Largeur en cm : 7.9
Profondeur en cm : 8.8
Mode d'acquisition :
Date d'acquisition :
31/03/2008
Propriété(s) :
propriété de la commune Valenciennes
Ancienne(s) appartenance(s) :
Galerie, Galerie Talabardon, 2008, Paris
Inscriptions :
Cachet de cire rouge
Chiffre
Chiffre
Précisions sur les inscriptions :
Français, Sur la terrasse, A droite, PROPRIETE CARPEAUX
Sur la terrasse, Sur une étiquette arrachée, 3
Sur la terrasse, Sur une étiquette arrachée, 3
Exposition(s) :
Bibliographie :
1894, Catalogue de la vente Carpeaux
p 23, 27
1934-1935, Clément-Carpeaux
Tome I, p 328
2007, Le XIXe siècle, Talabardon et Gautier
N°22, repr.
2012, POLETTI, Jean-Baptiste Carpeaux
p 149, 172
2008, Carpeaux / Daumier, dessiner sur le vif
p 119, 136
2013, Valenciennes, Guide des collections
p. 183, repr.
extrait:
"Cette statuette acquise en 2008 est lesquisse originale dune oeuvre de Carpeaux éditée par son atelier à partir de 1872 sous le titre Frère et soeur ou Les Deux Orphelins
du siège, et connue par de nombreux exemplaires. Louise Clément Carpeaux, fille et biographe du sculpteur, nous apprend que ce groupe est le fruit de la rencontre fortuite du sculpteur avec deux enfants errants, rendus orphelins par les événements tragiques de la guerre de 1870-1871. Cette terre cuite, très proche dune étude au crayon noir conservée au cabinet darts graphiques du Louvre (R.F. 8689 recto), montre quà ce stade la composition définitive est déjà arrêtée. La jeune fille, en appui sur sa jambe droite, tient dans ses bras son jeune frère, tandis quun chien à leurs pieds dresse la tête dans leur direction. Bien quinachevé, le visage de la grande soeur révèle une réelle expression dinquiétude, tandis que le bambin
esquisse déjà la grimace hurlante que lon retrouve dans la version aboutie. La tension pathétique, déjà présente à létat débauche, est encore plus patente dans la version finale et parvient à susciter chez le spectateur le même sentiment de compassion que celui éprouvé par lartiste face à ce spectacle. Ému par leur malheureux sort, lartiste recueillit quelque temps ces deux enfants à Auteuil, dans son atelier pourtant endommagé par 17 obus prussiens. Linscription « Après la guerre » ajouté sur le piédestal de la version dédition transforme plus que jamais ce groupe en un manifeste dénonçant les désastres de la guerre."
p 23, 27
1934-1935, Clément-Carpeaux
Tome I, p 328
2007, Le XIXe siècle, Talabardon et Gautier
N°22, repr.
2012, POLETTI, Jean-Baptiste Carpeaux
p 149, 172
2008, Carpeaux / Daumier, dessiner sur le vif
p 119, 136
2013, Valenciennes, Guide des collections
p. 183, repr.
extrait:
"Cette statuette acquise en 2008 est lesquisse originale dune oeuvre de Carpeaux éditée par son atelier à partir de 1872 sous le titre Frère et soeur ou Les Deux Orphelins
du siège, et connue par de nombreux exemplaires. Louise Clément Carpeaux, fille et biographe du sculpteur, nous apprend que ce groupe est le fruit de la rencontre fortuite du sculpteur avec deux enfants errants, rendus orphelins par les événements tragiques de la guerre de 1870-1871. Cette terre cuite, très proche dune étude au crayon noir conservée au cabinet darts graphiques du Louvre (R.F. 8689 recto), montre quà ce stade la composition définitive est déjà arrêtée. La jeune fille, en appui sur sa jambe droite, tient dans ses bras son jeune frère, tandis quun chien à leurs pieds dresse la tête dans leur direction. Bien quinachevé, le visage de la grande soeur révèle une réelle expression dinquiétude, tandis que le bambin
esquisse déjà la grimace hurlante que lon retrouve dans la version aboutie. La tension pathétique, déjà présente à létat débauche, est encore plus patente dans la version finale et parvient à susciter chez le spectateur le même sentiment de compassion que celui éprouvé par lartiste face à ce spectacle. Ému par leur malheureux sort, lartiste recueillit quelque temps ces deux enfants à Auteuil, dans son atelier pourtant endommagé par 17 obus prussiens. Linscription « Après la guerre » ajouté sur le piédestal de la version dédition transforme plus que jamais ce groupe en un manifeste dénonçant les désastres de la guerre."
Date de dernière modification :
15 juillet 2024 11:40 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00