Œuvre : Précisions - Nus dans un paysage | Espace WebMuséo Musenor |
Statut de l'oeuvre :
N° d'inventaire :
P.76.13
Domaine :
Titre :
Nus dans un paysage
Date de création ou d'exécution :
1890
Précision sur la création ou l'exécution :
19e siècle (4e quart)
1890
1890
Techniques et matériaux :
Huile sur toile
Dimensions :
Hauteur en cm : 60,3
Largeur en cm : 49,3
Hauteur avec cadre en cm : 72.0
Largeur avec cadre en cm : 62.0
Largeur en cm : 49,3
Hauteur avec cadre en cm : 72.0
Largeur avec cadre en cm : 62.0
Mode d'acquisition :
Date d'acquisition :
1976
Propriété(s) :
propriété de la commune Valenciennes
Ancienne(s) appartenance(s) :
Collection privée, Marlière-Tavernier Marcelle, 20e siècle, Valenciennes
Inscriptions :
signature
date
date
Précisions sur les inscriptions :
En bas à gauche, Emile Bernard 1890
Bibliographie :
2013, Valenciennes, Guide des collections
p. 209, repr.
extrait:
"Dès la fin des années 1880, alors même quil met au point, avec Gauguin, une nouvelle voie esthétique baptisée synthétisme, le souvenir de loeuvre du maître dAix transparaît dans son travail. Certes, les natures mortes et les nus quil réalise alors affirment une vocation symboliste forte, étayée par des principes esthétiques en rupture avec limpressionnisme. Ils consistent notamment à
renoncer à létude analytique de la nature au profit dune peinture faite de mémoire, restituant limage dun souvenir forcément délié de tout détail superflu, se concentrant sur lessence même de la composition. Néanmoins, les peintures de cette période affichent aussi leur tribut au style cézannien. Les Nus dans un paysage du musée de Valenciennes témoignent de ce syncrétisme. Si les figures évanescentes et sans visage qui habitent le tableau répondent aux préoccupations symbolistes de Bernard, la
construction simplifiée du paysage, le traitement pictural des arbres par petits traits de pinceau parallèles, le placement des figures nues au premier plan, rappellent
avec évidence Cézanne. La rencontre réelle entre les deux hommes neut toutefois lieu quen 1904 et Bernard ne cessa jamais de revenir à ce modèle, dans ses écrits comme dans ses toiles."
p. 209, repr.
extrait:
"Dès la fin des années 1880, alors même quil met au point, avec Gauguin, une nouvelle voie esthétique baptisée synthétisme, le souvenir de loeuvre du maître dAix transparaît dans son travail. Certes, les natures mortes et les nus quil réalise alors affirment une vocation symboliste forte, étayée par des principes esthétiques en rupture avec limpressionnisme. Ils consistent notamment à
renoncer à létude analytique de la nature au profit dune peinture faite de mémoire, restituant limage dun souvenir forcément délié de tout détail superflu, se concentrant sur lessence même de la composition. Néanmoins, les peintures de cette période affichent aussi leur tribut au style cézannien. Les Nus dans un paysage du musée de Valenciennes témoignent de ce syncrétisme. Si les figures évanescentes et sans visage qui habitent le tableau répondent aux préoccupations symbolistes de Bernard, la
construction simplifiée du paysage, le traitement pictural des arbres par petits traits de pinceau parallèles, le placement des figures nues au premier plan, rappellent
avec évidence Cézanne. La rencontre réelle entre les deux hommes neut toutefois lieu quen 1904 et Bernard ne cessa jamais de revenir à ce modèle, dans ses écrits comme dans ses toiles."
Date de dernière modification :
28 novembre 2023 18:02 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00