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Œuvre : Précisions - Le dévouement de la Princesse Sibylle | Espace WebMuséo Musenor

© RMN-Grand Palais / René-Gabriel Ojéda ; ©  RMN / Thierry Le Mage
Statut de l'oeuvre : 
N° d'inventaire : 
P.46.1.80

Domaine : 
Auteur(s) : 
AUVRAY Félix (auteur ; peintre)
Titre : 
Le dévouement de la Princesse Sibylle

Date de création ou d'exécution : 
1832
Précision sur la création ou l'exécution : 
19e siècle (2e quart)
1832

Techniques et matériaux : 
Huile sur toile

Dimensions : 
Hauteur en cm : 237,5
Largeur en cm : 293.0

Date d'acquisition : 
1834
Ancienne(s) appartenance(s) : 
Provenance inconnue

Inscriptions : 
signature
date
Précisions sur les inscriptions : 
Français, Sur le tableau, En bas, à gauche, Félix AUVRAY/ 1832

Bibliographie : 
1841, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°7
1860, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°9
1865, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°16
1876, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°17
1882, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°13
1888, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°13
1898, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°15
1909, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°2
1923, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°2
1931, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°182, p. 84
intitulé "Dévoûment [sic] de la princesse Sybille"

extrait:

"Robert Courte-Cuisse, duc de Normandie, ayant été blessé en Terre Sainte par une flèche empoisonnée, sa femme Sybille lui fit donner un narcotique et lui sauva la vie au péril de la sienne en suçant la plaie pour en extraire le poison. Telle est la scène que l'artiste a pris pour sujet de son tableau."
1987, POINSIGNON, Félix Auvray
P.339 d
1998, Valenciennes, guide des collections
n°74, p. 128

extrait de l'ouvrage :

Cette vaste composition, la dernière œuvre du peintre, mort prématurément, fut exposée au Salon de 1833. Le livret en donne cette description : " Robert Courte-Cuisse, duc de Normandie, ayant été blessé d'une flèche empoisonnée à la guerre de la Terre Sainte, les médecins déclarèrent qu'il fallait employer la succion ; mais le prince sachant que cette opération serait funeste à celui qui la tenterait se refusa à en faire usage. Alors Sibylle, sa femme, lui fit donner de l'opium, et profita de son sommeil pour lui sauver la vie aux dépens de la sienne. "
Le pathétique de la scène, une attitude héroïque, les couleurs de l'Orient sont autant d'éléments qui n'ont pas manqué d'inspirer le jeune peintre d'histoire. Auvray donne ici une variation inédite du thème du lit funéraire, maintes fois traité par les peintres néoclassiques. Si la composition demeure conforme au modèle antique du héros pleuré par sa veuve, le décor situe clairement l'action au temps des croisades. Les ornements du lit évoquent des thèmes chevaleresques (panneaux de bois finement sculptés et bandeaux brodés des courtines). Les costumes rivalisent de couleurs chatoyantes et de détails précieux. Les armes du valeureux duc sont présentées au premier plan, à la façon d'une nature morte. Une telle abondance de détails peut surprendre, mais elle était considérée comme un gage d'authenticité et de réalisme, l'une des grandes préoccupations des peintres d'histoire du XIXe siècle.

Patrick Ramade.
2013, Valenciennes, Guide des collections
p. 163, repr.

Date de dernière modification : 
28 novembre 2023 18:02 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00
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