P.46.1.59

Le châtiment de Niobé

16e siècle (3e quart) (Entre) 17e siècle (2e quart) (Et)

Huile sur bois

Hauteur en cm : 74.0 Largeur en cm : 96.0

Collection privée, Croÿ Duc de, Hermitage (Château de l')

1839, Valenciennes, Catalogue du Musée. n°248 (comme Rottenhammer) 1841, Valenciennes, Catalogue du Musée. n°134 1860, Valenciennes, Catalogue du Musée. n°160 1865, Valenciennes, Catalogue du Musée. n°175 1872, CLEMENT DE RIS, Les Musées de Province p. 436 1876, Valenciennes, Catalogue du Musée. n°178 1882, Valenciennes, Catalogue du Musée. n°205 1888, Valenciennes, Catalogue du Musée. n°205 1898, Valenciennes, Catalogue du Musée. n°205 1909, Valenciennes, Catalogue du Musée. n°302 1923, Valenciennes, Catalogue du Musée. n°322 (Rottenhammer) 1931, Valenciennes, Catalogue du Musée. n°174, p. 82, intitulé: "Punition de Niobé", extrait: "Scène mythologique. Niobé, mère de quatorze enfants, s'était crue, pour cette raison, supérieure à Latone, qui n'en avait que deux. Celle-ci, pour se venger, fit tuer les enfants de la fille de Tantale et la métamorphosa en rocher." 1998, Valenciennes, guide des collections n°26, p. 52 extrait de l'ouvrage : La volonté d'anoblir le genre que constitue le paysage, en y introduisant des figures humaines qui le transforment en scène historique ou mythologique, est caractéristique des habitudes des paysagistes nordiques du XVIe siècle et même du XVIIe siècle. Cette pratique a bien souvent entraîné la collaboration de deux peintres : un premier exécutait le paysage et laissait le traitement des personnages à un second. Ici, ce procédé est bien visible, tant les figures semblent plaquées sur un paysage avec lequel elles n'ont guère de liens. Les personnages de cette composition illustrent un épisode des Métamorphoses d'Ovide au cours duquel Niobé, pourvue d'une nombreuse descendance, se moque de Léto, qui n'a que deux enfants, Apollon et Artémise. Ces derniers vengent leur mère en tuant à coups de flèches tous les enfants de Niobé. Ces figures, aux gestes expressifs mais outranciers et finalement statiques, sont typiques de Hendrik van Balen. Le vaste paysage, avec son effet panoramique et sa construction par plans très marqués, est l'oeuvre de Tobias Verhaecht, qui, après un séjour à Florence et à Rome, fit carrière à Anvers. Parmi ses élèves on remarque un certain Rubens, sur qui il eut manifestement peu d'influence. Patrick Ramade 2013, Valenciennes, Guide des collections p. 60, repr.