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Œuvre : Précisions - Térésa | Espace WebMuséo Musenor

© RMN-Grand Palais / René-Gabriel Ojéda ; ©  RMN / Thierry Le Mage
Statut de l'oeuvre : 
N° d'inventaire : 
P.46.1.475

Domaine : 
Auteur(s) : 
BOUGUEREAU Adolphe William (auteur ; peintre)
Titre : 
Térésa

Lieux création, exécution : 
Date de création ou d'exécution : 
1854
Précision sur la création ou l'exécution : 
19e siècle (3e quart)
1854

Techniques et matériaux : 
Huile sur toile

Dimensions : 
Hauteur en cm : 41,9
Largeur en cm : 32,2
Hauteur avec cadre en cm : 61.5
Largeur avec cadre en cm : 53.0

Dépôt : 
Affectation : Musée Crauk
Ancienne(s) appartenance(s) : 
Collection privée, CRAUK Adolphe Désiré dit Gustave, 19e siècle ; Collection publique, Musée Crauk, 20e siècle, Valenciennes

Mots-clés musée : 
Bibliographie : 
1903, Valenciennes, Catalogue du Musée Crauk.
n°220
2003, Maesta di Roma
n°112, p. 400-401. Reproduction p. 261
2007, Devenir peintre au XIXe siècle
cat. 42. Reproduction p. 87
2013, Valenciennes, Guide des collections
p. 165, repr.

extrait:

"Loin des peintures au fini irréprochable et au sentimentalisme exacerbé qui ont fait la célébrité de William Bouguereau, ce portrait d’Italienne se distingue de la production habituelle du peintre par son cadrage
resserré à mi-corps, ses couleurs vives et franches ou encore par la hardiesse du pinceau brossant à grands traits le vêtement de la jeune femme. Seul le grand soin porté au modelé du visage et au rendu des cheveux
évoque la manière méticuleuse et précise de l’artiste, par opposition aux puissants aplats de blanc dessinant le costume. Cet aspect inachevé s’explique par le fait qu’il ne s’agit pas d’une oeuvre destinée à être présentée au public, mais très probablement d’un exercice plus personnel, une sorte de toile souvenir de ses années romaines, avec en décor, à l’arrière-plan, les emblématiques tours de la villa Médicis. Ce portrait est
peut-être aussi un témoignage de camaraderie, comme il en existait fréquemment entre les artistes pensionnaires. En effet, le tableau appartenait à Gustave Crauk, prix de Rome de sculpture qui, en 1854, faisait justement poser Teresa pour son envoi romain de dernière année, Nymphe et satire. La jeune femme aux traits ronds et à la silhouette
plantureuse, la main gracieusement posée sur son corsage, arbore une allure pudique, dénuée de toute suffisance. Son attitude, yeux mi-clos, visage légèrement
incliné, lèvres fermées, confère une impression de mélancolie ou d’étrange langueur, qui émeut bien au-delà de la simple vision pittoresque de la jeune Italienne, telle que les peintres du XIXe siècle en produisirent tant."

Date de dernière modification : 
28 novembre 2023 18:02 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00
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