Œuvre : Précisions - La diseuse de bonne aventure | Espace WebMuséo Musenor |
Statut de l'oeuvre :
N° d'inventaire :
P.46.1.45
Domaine :
Titre :
La diseuse de bonne aventure
Ancienne(s) attributions(s) :
VELAZQUEZ Diego Rodriguez de Silva y
PEREDA Antonio
CARRENO DE MIRANDA Juan
PEREDA Antonio
CARRENO DE MIRANDA Juan
Date de création ou d'exécution :
17e siècle
Précision sur la création ou l'exécution :
17e siècle
17e siècle
17e siècle
17e siècle
17e siècle
17e siècle
17e siècle
Techniques et matériaux :
Huile sur toile
Dimensions :
Hauteur en cm : 111,9
Largeur en cm : 168,6
Largeur en cm : 168,6
Ancienne(s) appartenance(s) :
Collection privée, Croÿ Duc de, 18e siècle, Hermitage (Château de l')
Inscriptions :
signature
Précisions sur les inscriptions :
En bas à gauche, F Co [illisible)
Mots-clés musée :
scène ; bourgeois ; jeune homme ; vol ; bourse ; bohémien ; femme ; enfant ; vie intellectuelle et scientifique ; les sciences ; sciences occultes ; divination ; chiromancie
Exposition(s) :
1829, Valenciennes, Académie de peinture
1832, Valenciennes, Académie de peinture
1838, Ouvrages d'Art et d'Industrie
1918, Valenciennes, Geborgene Kunstwerke aus dem besetzten Nordfrankreich ("Œuvres d’art protégées du Nord de la France occupée")
1977, Trésors des Musées du Nord, Peint. flamandes
1977-1978, Le siècle de Rubens
2012, Toulouse: Le Caravagisme nordique
1832, Valenciennes, Académie de peinture
1838, Ouvrages d'Art et d'Industrie
1918, Valenciennes, Geborgene Kunstwerke aus dem besetzten Nordfrankreich ("Œuvres d’art protégées du Nord de la France occupée")
1977, Trésors des Musées du Nord, Peint. flamandes
1977-1978, Le siècle de Rubens
2012, Toulouse: Le Caravagisme nordique
Bibliographie :
1829, Valenciennes, Académie de peinture.
Salle n° 11, n°16
1832, Valenciennes, Académie de peinture.
Salle n°11, n°12
1838, DINAUX, Exposition Arts et Industrie
p. 12
1839, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°272, (comme Vélasquez)
1841, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°159, (comme Pereda)
1882, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°173, (comme Pereda)
1888, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°173, (comme Pereda)
1898, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°251, (comme Pereda)
1909, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°315, (comme Carreno de Miranda)
1913, MAYER, Die Pseudospanier [...]
p. 184, fig. 5 et p. 185
1918, FEULNER, Das Bergunsmuseum in Valenciennes
p. 339
1923, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°315 (comme Carreno de Miranda)
1931, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°43, p. 41 (Comme Cossiers), extrait: "Un jeune seigneur habillé d'une façon très élégante se fait dire la bonne aventure par une Bohémienne. Pendant qu'il l'écoute, on lui dérobe sa bourse."
1950, LAES, Revue belge Archéologie-Histoire Art
pp. 43-49
1966, GERSON, Art and Architecture in Belgium
p.87
1975, Paintings in Soviet Museums
s. p., fig.
1977, CUZIN, La Diseuse de Bonne Aventure
n°71, pp. 35-36
1998, Valenciennes, guide des collections
n°46, p.84
extrait de l'ouvrage :
Le thème de la diseuse de bonne aventure, prétexte à représenter un jeune homme se faisant berner par une bohémienne, a connu un vif succès au début du XVIIe siècle. Il a été traité par des artistes aussi différents que le Caravage et Georges de La Tour. Cossiers, comme tous les peintres qui abordent cette scène, se plaît à mettre en valeur son aspect pittoresque et son côté moralisateur. Il adopte, ici, une composition conforme à la tradition caravagesque : des personnages à mi-corps groupés en frise sur un fond uniforme. La figure du jeune homme, au centre de l'oeuvre, capte tous les regards ; elle est puissamment mise en valeur par un brusque effet de lumière qui fait ressortir tous les éléments d'un costume chamarré.
Le tableau vaut surtout par ses nombreux détails, fruit d'une observation minutieuse de la réalité. On relèvera ainsi le jeune acolyte dérobant la bourse du malheureux jeune homme ou, plus savoureux encore, le groupe de la bohémienne portant ses deux enfants sur l'épaule. Avec son exécution brillante et ses accents de couleurs qui tranchent sur un camaïeu de bruns, l'oeuvre s'impose comme un somptueux morceau de peinture. Il est vrai que Cossiers, après un séjour en Italie, a travaillé à Anvers sous la direction de Rubens.
Patrick Ramade
2013, Valenciennes, Guide des collections
p. 95, repr.
Salle n° 11, n°16
1832, Valenciennes, Académie de peinture.
Salle n°11, n°12
1838, DINAUX, Exposition Arts et Industrie
p. 12
1839, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°272, (comme Vélasquez)
1841, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°159, (comme Pereda)
1882, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°173, (comme Pereda)
1888, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°173, (comme Pereda)
1898, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°251, (comme Pereda)
1909, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°315, (comme Carreno de Miranda)
1913, MAYER, Die Pseudospanier [...]
p. 184, fig. 5 et p. 185
1918, FEULNER, Das Bergunsmuseum in Valenciennes
p. 339
1923, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°315 (comme Carreno de Miranda)
1931, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°43, p. 41 (Comme Cossiers), extrait: "Un jeune seigneur habillé d'une façon très élégante se fait dire la bonne aventure par une Bohémienne. Pendant qu'il l'écoute, on lui dérobe sa bourse."
1950, LAES, Revue belge Archéologie-Histoire Art
pp. 43-49
1966, GERSON, Art and Architecture in Belgium
p.87
1975, Paintings in Soviet Museums
s. p., fig.
1977, CUZIN, La Diseuse de Bonne Aventure
n°71, pp. 35-36
1998, Valenciennes, guide des collections
n°46, p.84
extrait de l'ouvrage :
Le thème de la diseuse de bonne aventure, prétexte à représenter un jeune homme se faisant berner par une bohémienne, a connu un vif succès au début du XVIIe siècle. Il a été traité par des artistes aussi différents que le Caravage et Georges de La Tour. Cossiers, comme tous les peintres qui abordent cette scène, se plaît à mettre en valeur son aspect pittoresque et son côté moralisateur. Il adopte, ici, une composition conforme à la tradition caravagesque : des personnages à mi-corps groupés en frise sur un fond uniforme. La figure du jeune homme, au centre de l'oeuvre, capte tous les regards ; elle est puissamment mise en valeur par un brusque effet de lumière qui fait ressortir tous les éléments d'un costume chamarré.
Le tableau vaut surtout par ses nombreux détails, fruit d'une observation minutieuse de la réalité. On relèvera ainsi le jeune acolyte dérobant la bourse du malheureux jeune homme ou, plus savoureux encore, le groupe de la bohémienne portant ses deux enfants sur l'épaule. Avec son exécution brillante et ses accents de couleurs qui tranchent sur un camaïeu de bruns, l'oeuvre s'impose comme un somptueux morceau de peinture. Il est vrai que Cossiers, après un séjour en Italie, a travaillé à Anvers sous la direction de Rubens.
Patrick Ramade
2013, Valenciennes, Guide des collections
p. 95, repr.
Date de dernière modification :
28 novembre 2023 18:02 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00