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Œuvre : Précisions - Nature morte en trompe l'oeil : toile et outils de peintre | Espace WebMuséo Musenor

© RMN-Grand Palais / René-Gabriel Ojéda ; ©  RMN / Thierry Le Mage
Statut de l'oeuvre : 
N° d'inventaire : 
P.46.1.111

Domaine : 
Auteur(s) : 
GYSBRECHTS Cornelis Norbertus (auteur ; peintre)
Titre : 
Nature morte en trompe l'oeil : toile et outils de peintre

Ancienne(s) attributions(s) : 
DESPORTES Alexandre François
Date de création ou d'exécution : 
1665
Techniques et matériaux : 
Huile sur toile

Dimensions : 
Hauteur en cm : 130.0
Largeur en cm : 106,2

Ancienne(s) appartenance(s) : 
Provenance inconnue

Inscriptions : 
signature
date
Précisions sur les inscriptions : 
En bas, Gysbrech 65

Bibliographie : 
1839, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°123 (comme Desportes)
1841, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°61 (comme Desportes)
1860, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°68 (comme Desportes)
1865, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°79 (comme Desportes)
1876, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°77 (comme Desportes)
1882, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°76 (comme Desportes)
1888, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°76 (comme Desportes)
1898, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°117 (comme Desportes)
1909, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°43 (comme Desportes)
1923, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°43 (comme Desportes)
1931, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°230 (comme Desportes)
1998, Valenciennes, guide des collections
n°52, p.92

extrait de l'ouvrage :

Le trompe-l'oeil, et son propos de représenter les objets dans le dessein de faire croire qu'ils existent réellement, est très vite devenu une tendance spécifique de la nature morte, et cette composition est parfaitement conforme aux lois que le genre se fixera pour plusieurs siècles : absence de profondeur, fond uni constitué d'un assemblage de planches grossières, description des objets aussi neutre et précise que possible. Cornelis Gysbrechts, véritable spécialiste du trompe-l'oeil, devient maître de la guilde de Saint-Luc d'Anvers en 1659-1660, mais une partie importante de sa carrière semble s'être déroulée à la cour de Copenhague.
Autour d'une toile, sommairement tendue sur un châssis trop grand, elle-même représentation allégorique d'une vanité, l'artiste a regroupé les attributs du peintre de chevalet. Ce " tableau dans le tableau " rassemble des objets évocateurs de la fugacité de la vie humaine et des ses activités (chandelle éteinte, sablier, violon, livre, etc.). En complément apparaissent les instruments du peintre (palette, pinceaux, flacon d'huile, guide-main, dessin préparatoire), tous reproduits avec le plus grand réalisme. Ainsi, l'univers du tableau et celui de la réalité s'affrontent comme pour mieux nous persuader de la vanité de la peinture.

Patrick Ramade
2002, Valentiana
Repr. p 72
2013, Valenciennes, Guide des collections
p. 109, repr.

Date de dernière modification : 
28 novembre 2023 18:02 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00
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