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Œuvre : Précisions - Flûte | Espace WebMuséo Musenor

Statut de l'oeuvre : 
N° d'inventaire : 
990.2.2236

Auteur(s) : 
Peuple Maori (Nouvelle-Zélande)
Dénomination : 
Lieux création, exécution : 
Techniques et matériaux : 
Flûte en bois de gaïac, rondelles de nacre

Dimensions : 
Longueur maximum en mm. : 140
Diamètre maximum en mm. : 25
Largeur maximum en mm. : 38

Description : 
L'objet, en bois sculpté et patiné, est ancien et usagé. Les décors sont sculptés en faible relief et une partie de la flûte n'est pas ornementé, mais simplement polie ; un motif sur la bande sculptée médiane rappelle le losange barré figurant l'être humain aux îles Australes. A côté se trouve un trou tangentiel pour la suspension. Anne Lavondes.

La flûte Koauau des Maoris de Nouvelle Zélande est constituée soit d'un tube creux en bois, soit d'un os humain ou d'un os d'albatros.
Elle comporte trois trous de jeu écartés inégalement. Un trou supplémentaire se trouve à la partie inférieure pour y fixer une cordelette de suspension. Une extrémité est arrondie : elle sert d'embouchure. Il s'agit en effet d'une flute à embouchure terminale que l'on tenait obliquement devant la bouche, et non, comme le veut une opinion fausse assez répandue, une flûte nasale.
La flûte Koauau était utilisée pour jouer des mélodies de WAIATA (chants) ou pour accompagner le chant à l'unisson de telles mélodies. Elles étaient aussi une flûte d'amour. A l'arrivée des européens, les flutistes suscitaient l'envie : ceux-ci étaient redoutés à cause de leur pouvoir magique, car ils exerçaient sur les femmes un charme d'amour. D'ailleurs un vieux proverbe maori affirme que si l'on entend la nuit le Koauau, alors que les maoris jaloux se tiennent en éveil. La tradition de jeu de l'instrument est perdue. (extraits de "Flûte du monde", cahier no ?, 1995", et de "Ozeanien" par Paul Collaer, I, Leipzig, 1965.
La décoration de cette flûte est particulièrement travaillée : entre les trous 1 et 2-3, apparaît une tête d'ancêtre caractéristique de l'art maori. Les yeux sont incrustés d'haliotis (ou oreilles de mer) : la bouche est constituée par le deuxième trou de jeu. Des triangles, losanges et amorces de spirales s'imbriquent les uns dans les autres sur toute la surface de la flûte afin de suggérer en plusieurs endroits la même apparence de tête d'ancêtre, qui est répétée de façon plus ou moins stylisée. La ressemblance avec le panneau mural intérieur d'une maison, exposé aux Musées royaux de Bruxelles (1850-1875) est frappante.
(Association Traces 1996)

Mode d'acquisition : 
Date d'acquisition : 
09/07/1990
Propriété(s) : 
propriété de la commune Lille
Bibliographie : 
Instruments de musique extra-européens du M.H.N.

Date de dernière modification : 
28 novembre 2023 17:58 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00
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