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Œuvre : Précisions - Collier | Espace WebMuséo Musenor

Statut de l'oeuvre : 
N° d'inventaire : 
NNBA 3618

Dénomination : 
Lieux création, exécution : 
Techniques et matériaux : 
Bourre de noix de coco, Nacre

Dimensions : 
Longueur maximum en mm. : 260
Largeur maximum en mm. : 180

Description : 
Collier avec plaque pectorale en nacre. Iles Cook, Mangaia. Il s'agit d'une nacre entière dont la face externe a été polie, à l'exception d'un bord en relief , plus foncé.
La charnière a été largement découpée de manière à déterminer un grand bord rectiligne. Près de ce bord sont percés une rangée de onze trous visibles seulement sur la face interne. Sur l'avers, le bord supérieur de la nacre est dissimulée sous un faisceau de tresses en bourre de noix de coco. Les tresses sont repliées sur elles-mêmes aux extrèmités du collier. Elles sont fixées à la nacre par des ligatures de trois brins tressés. Le collier se fermait au moyen d'un lien passant dans les boucles terminales du collier. La plaque mesure 17,5 cm sur 17 cm environ. La nacre est en assez mauvais état , accidentellement trouée même, mais les tresses sont bien conservées.
P.Buck décrit deux ornements de ce type , l'un conservé au British Museum et attribué à Tahiti, l'autre au Musée de Copenhague (1944, P ; .118-121, fig. 64, 65, 267 etpl. 8 A). Ces ornements auraient les caractéristiques suivantes :
- La nacre est découpée largement au-delà de la charnière, ce qui donne un grand bord rectiligne au sommet.
- Il y a de la place pour plusieurs trous (13 pour l'exemplaire du British Museum).
- La fixation du collier à la nacre se fait par des ligatures transversales (quatre brins à chaque passage) passant dans des trous régulièrement espacés. Une partie des tresses en fibres de coco est laissée libre hors des ligatures.
- Les extrèmités des tresses sont laissées libres, sans système de fermeture.
Malgré des différences de détails ( moins de trous, trois brins aux ligatures au lieu de quatre), l'exemplaire de Lille décrit ci-dessus est parfaitement conforme à ces caractéristiques. P.Buck, en s'appuyant sur des arguments assez fragiles, il est vrai, attribue les ornements de ce type à Mangaia. C'est donc à Buck que je me réfère, au moins provisoirement, pour affirmer que le collier de Lille vient de Mangaia, aux îles Cook.
Probablement collection Moillet mais les étiquettes sont tombées.
Anne Lavondes.
Grand pendentif en coquillage fixé sur un collier en fibre végétale.
Ce collier est constitué d'une valve de coquillage qui n'a été polie qu'en partie. Le bord extérieur de la valve, resté intact, souligne ainsi la couleur blanche résultant du polissage. Les tressages, très fins, en bourre de noix de coco sont caractéristiques de l'art polynésien.

Mode d'acquisition : 
Date d'acquisition : 
09/07/1990
Propriété(s) : 
propriété de la commune Lille
Date de dernière modification : 
28 novembre 2023 17:58 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00
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