|
|
Œuvre : Précisions - statue, Le petit tambour Sthroh | Espace WebMuséo Musenor |
Statut de l'oeuvre :
N° d'inventaire :
S.90.146
Domaine :
Titre :
Le petit tambour Sthroh
Dénomination :
Genèse de l'oeuvre :
modèle
Précisions concernant la genèse :
original du monument érigé à Avesnes-sur-Helpe en 1905
Date de création ou d'exécution :
1905
Précision sur la création ou l'exécution :
2001, 11 janvier
1905
1905
Techniques et matériaux :
Plâtre patiné vert-bronze
Dimensions :
Hauteur en cm : 195,6
Largeur en cm : 140,1
Profondeur en cm : 100,8
Largeur en cm : 140,1
Profondeur en cm : 100,8
Description :
Sculpture repésentant un jeune homme debout, en marche. Il porte un uniforme militaire et un tambour est attaché à sa ceinture.
Date d'acquisition :
1913
Ancienne(s) appartenance(s) :
Atelier de l'artiste, Fagel Léon ; Collection privée, Fagel Madame
Inscriptions :
signature
Précisions sur les inscriptions :
En creux sous le pied gauche., FAGEL
Mots-clés musée :
Bibliographie :
1923, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°611
1931, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°633
Extrait de l'ouvrage :
"Le jeune héros, dans l'élégant costume des armées de la Révolution, s'avance en criant, le bras droit levé avec sa baguette de tambour, l'autre baguette dans la main gauche prête à battre".
1992, Sortir de sa réserve.
n°508, repr.
Extrait de l'ouvrage :
"On a beaucoup épilogué sur l'histoire : durant les batailles des 15 et 16 octobre 1793 qui mirent fin au blocus de Maubeuge, un petit tambour de 14 ans, nommé Stroh et originaire d'Alsace, fut tué par les grenadiers hongrois alors qu'il s'était avancé imprudemment au centre de Dourlers. Cet acte n'eut pour rapporteur qu'un témoin oculaire réfugié, au moment des faits, dans un grenier et observant à travers une lucarne. Ce qui importait, après tout, au début de ce siècle, était moins de savoir si le fait était absolument véridique et surtout si Stroh était bien le jeune tambour, que la nécessité d'asseoir fermement la Troisième République, dans l'héroïque et jeune continuité de la Première, en face de voisins germains qui nous avaient naguère humiliés en nous prenant l'Alsace et la Lorraine. A cet égard, la belle figure du petit Alsacien Stroh, bravement tombé sous les balles ennemies devint un providentiel projet de monument. Fagel, qui venait de briller à Maubeuge, où il avait déjà traité le sujet, eut à coeur de modifier sa statue qui semble un compromis entre le soldat triomphant et le petit Stroh couché du "Monument de Wattignies". Il ne pouvait être question, en effet, de montrer à Avesnes un petit tambour mourant quand il fallait galvaniser les énergies par un exemple enthousiasmant pour la jeunesse. On citait Stroh dans les manuels d'instruction civique. Les enfants des écoles publiques du département furent mis à contribution, pour la souscription au Monument, jusqu'à concurrence de dix sous... Le Monument, dont le projet souleva des querelles, fut inauguré le 6 septembre 1905 dans un "bel élan patriotique" selon la formule consacrée".
J.-C. Poinsignon
n°611
1931, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°633
Extrait de l'ouvrage :
"Le jeune héros, dans l'élégant costume des armées de la Révolution, s'avance en criant, le bras droit levé avec sa baguette de tambour, l'autre baguette dans la main gauche prête à battre".
1992, Sortir de sa réserve.
n°508, repr.
Extrait de l'ouvrage :
"On a beaucoup épilogué sur l'histoire : durant les batailles des 15 et 16 octobre 1793 qui mirent fin au blocus de Maubeuge, un petit tambour de 14 ans, nommé Stroh et originaire d'Alsace, fut tué par les grenadiers hongrois alors qu'il s'était avancé imprudemment au centre de Dourlers. Cet acte n'eut pour rapporteur qu'un témoin oculaire réfugié, au moment des faits, dans un grenier et observant à travers une lucarne. Ce qui importait, après tout, au début de ce siècle, était moins de savoir si le fait était absolument véridique et surtout si Stroh était bien le jeune tambour, que la nécessité d'asseoir fermement la Troisième République, dans l'héroïque et jeune continuité de la Première, en face de voisins germains qui nous avaient naguère humiliés en nous prenant l'Alsace et la Lorraine. A cet égard, la belle figure du petit Alsacien Stroh, bravement tombé sous les balles ennemies devint un providentiel projet de monument. Fagel, qui venait de briller à Maubeuge, où il avait déjà traité le sujet, eut à coeur de modifier sa statue qui semble un compromis entre le soldat triomphant et le petit Stroh couché du "Monument de Wattignies". Il ne pouvait être question, en effet, de montrer à Avesnes un petit tambour mourant quand il fallait galvaniser les énergies par un exemple enthousiasmant pour la jeunesse. On citait Stroh dans les manuels d'instruction civique. Les enfants des écoles publiques du département furent mis à contribution, pour la souscription au Monument, jusqu'à concurrence de dix sous... Le Monument, dont le projet souleva des querelles, fut inauguré le 6 septembre 1905 dans un "bel élan patriotique" selon la formule consacrée".
J.-C. Poinsignon
Date de dernière modification :
28 novembre 2023 17:59 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00
Proposer un nouveau mot-clé
