Œuvre : Précisions - tableau, Portrait équestre de Louis XIV | Espace WebMuséo Musenor |
Musée :
Statut de l'oeuvre :
N° d'inventaire :
237
Domaine :
Titre :
Portrait équestre de Louis XIV
Dénomination :
Ancienne(s) attributions(s) :
MEULEN Adam-François van der
Lieux création, exécution :
Date de création ou d'exécution :
1668
Précision sur la création ou l'exécution :
1668 (Vers)
Techniques et matériaux :
Huile sur toile
Dimensions :
Hauteur en cm. : 329
Largeur en cm. : 257
Hauteur avec cadre en cm. : 359,5
Largeur avec cadre en cm. : 283
Profondeur avec cadre en cm. : 7
Largeur en cm. : 257
Hauteur avec cadre en cm. : 359,5
Largeur avec cadre en cm. : 283
Profondeur avec cadre en cm. : 7
Description :
Louis XIV est représenté au centre de la composition, en armure sombre et jabot à dentelles blanc bordé dun noeud rouge, portant en sautoir le cordon bleu de lordre du Saint-Esprit et une épée dans son fourreau à son flanc gauche. Il monte un cheval arabe à robe palomino, qui se cabre et qui est harnaché de rouge et dors. Le roi est nu-tête, son abondante chevelure brune et bouclée tombant de part et dautre de son visage. Celui-ci est représenté de trois-quarts, le regard tourné sur sa gauche. Le monarque tient les rênes du cheval de la main gauche et tend son bâton de commandement à lhorizontale, de la main droite.
On aperçoit à droite de la composition une colonne au fût lisse reposant sur une base élevée tandis que les plis lourds dune draperie mordorée ferment lhorizon sur la partie supérieure droite. A larrière-plan à gauche, on aperçoit dans la partie inférieure une vallée dans laquelle se déroule un combat de cavalerie, aux pieds de collines. La partie supérieure gauche de la composition est occupée par la représentation dun ciel nuageux, sur lequel se détache la pointe du bâton de commandement du roi.
Les plis des tissus et draperies, le mouvement du cheval qui se cabre et dont les yeux roulent de frayeur, lagitation que lon devine en contrebas, dynamisent cette composition officielle et soulignent par contraste lattitude calme et sereine du jeune Louis XIV. Représenté devant un champ de bataille, ce portrait du roi affirme lautorité militaire de ce dernier : de son armure à son épée en passant par son bâton de commandement, exagérément et volontairement allongé, ses attributs guerriers sont mis en valeur. Il sagit de souligner ainsi que le roi a pris la ville de Douai, destinataire de loeuvre, par la force, entre le 30 juin et le 4 juillet 1667, lors de la guerre de Dévolution.
La composition sinscrit dans la lignée des portraits équestres de souverains européens de la Renaissance. Au début du 17ème siècle, le genre est renouvelé par différents artistes, dont Rubens et Vélasquez, qui dynamisent leurs compositions par lutilisation de vues de trois-quarts (et non plus seulement de profil) en contre-plongée tout en jouant sur la dissymétrie entre lattitude du cavalier et celle du cheval (Rubens, Portrait du duc de Lerma, vers 1603, Madrid, musée du Prado ; Vélasquez, Portrait équestre du Prince Balthazar Carlos, 1635-1636, Madrid, musée du Prado).
Ce portrait est toutefois beaucoup plus proche des compositions dAntoine Van Dyck, tout particulièrement du "Portrait équestre de Thomas de Savoie-Carignan" réalisé en 1634-1635, aujourdhui conservé à la Galerie Sabauda de Turin : la présence de la colonne sur la droite, lample drapé dans la partie supérieure droite sont des emprunts directs à lart de cet immense portraitiste.
On aperçoit à droite de la composition une colonne au fût lisse reposant sur une base élevée tandis que les plis lourds dune draperie mordorée ferment lhorizon sur la partie supérieure droite. A larrière-plan à gauche, on aperçoit dans la partie inférieure une vallée dans laquelle se déroule un combat de cavalerie, aux pieds de collines. La partie supérieure gauche de la composition est occupée par la représentation dun ciel nuageux, sur lequel se détache la pointe du bâton de commandement du roi.
Les plis des tissus et draperies, le mouvement du cheval qui se cabre et dont les yeux roulent de frayeur, lagitation que lon devine en contrebas, dynamisent cette composition officielle et soulignent par contraste lattitude calme et sereine du jeune Louis XIV. Représenté devant un champ de bataille, ce portrait du roi affirme lautorité militaire de ce dernier : de son armure à son épée en passant par son bâton de commandement, exagérément et volontairement allongé, ses attributs guerriers sont mis en valeur. Il sagit de souligner ainsi que le roi a pris la ville de Douai, destinataire de loeuvre, par la force, entre le 30 juin et le 4 juillet 1667, lors de la guerre de Dévolution.
La composition sinscrit dans la lignée des portraits équestres de souverains européens de la Renaissance. Au début du 17ème siècle, le genre est renouvelé par différents artistes, dont Rubens et Vélasquez, qui dynamisent leurs compositions par lutilisation de vues de trois-quarts (et non plus seulement de profil) en contre-plongée tout en jouant sur la dissymétrie entre lattitude du cavalier et celle du cheval (Rubens, Portrait du duc de Lerma, vers 1603, Madrid, musée du Prado ; Vélasquez, Portrait équestre du Prince Balthazar Carlos, 1635-1636, Madrid, musée du Prado).
Ce portrait est toutefois beaucoup plus proche des compositions dAntoine Van Dyck, tout particulièrement du "Portrait équestre de Thomas de Savoie-Carignan" réalisé en 1634-1635, aujourdhui conservé à la Galerie Sabauda de Turin : la présence de la colonne sur la droite, lample drapé dans la partie supérieure droite sont des emprunts directs à lart de cet immense portraitiste.
Mode d'acquisition :
Date d'acquisition :
28/08/1668
Ancienne(s) appartenance(s) :
Collection royale, Louis XIV, Donné par le roi à la ville de Douai sitôt après sa réalisation. ; Destination d'origine, Ville de Douai, 1668
Mots-clés musée :
portrait équestre ; armure ; draperie ; colonne ; bataille ; tente ; arme ; guerre de siège ; roi ; cheval ; Louis XIV ; Guerre de Dévolution
Exposition(s) :
Bibliographie :
PLOUVAIN, 1822
p. 127-128 (attribué à Van der Meulen)
MERSON, 1863
p. 25 (attribué à Van der Meulen)
CAT. 1869, suppl. 1878, musée de Douai
p. 106-107, n°237 (attribué à Van der Meulen)
MAUMENE et d'HARCOURT, 1932
p. 54 f.
CAT. 1937, musée de Douai
n°210 (attribué à Van der Meulen)
CAT. EXP., The age of Louis XIV, 1958
n° 311, pp. 124-125 (attribué à Le Brun et son atelier)
CAT. EXP., Peinture française 17e et 18e, 1980
p. 175
BEAUSSANT, 1992
p.882, n°4, repr.21.
CAT. EXP., Visages du Grand Siècle, 1997
p. 81 et p.217
ROCHE, 2002
p.343.
BARROS, SALAT et SARMANT, 2006
p.35, n°14, repr. p.34
SABATIER & TORRIONE, 2009
Couverture (reproduite)
Coll., Les Wallons à Versailles, 2007
ill. 5, p. 19
BOUCON, 2007
p.41 (repr)
p. 127-128 (attribué à Van der Meulen)
MERSON, 1863
p. 25 (attribué à Van der Meulen)
CAT. 1869, suppl. 1878, musée de Douai
p. 106-107, n°237 (attribué à Van der Meulen)
MAUMENE et d'HARCOURT, 1932
p. 54 f.
CAT. 1937, musée de Douai
n°210 (attribué à Van der Meulen)
CAT. EXP., The age of Louis XIV, 1958
n° 311, pp. 124-125 (attribué à Le Brun et son atelier)
CAT. EXP., Peinture française 17e et 18e, 1980
p. 175
BEAUSSANT, 1992
p.882, n°4, repr.21.
CAT. EXP., Visages du Grand Siècle, 1997
p. 81 et p.217
ROCHE, 2002
p.343.
BARROS, SALAT et SARMANT, 2006
p.35, n°14, repr. p.34
SABATIER & TORRIONE, 2009
Couverture (reproduite)
Coll., Les Wallons à Versailles, 2007
ill. 5, p. 19
BOUCON, 2007
p.41 (repr)
Date de dernière modification :
8 décembre 2023 16:11 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00