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Œuvre : Précisions - tableau, Portrait de femme | Espace WebMuséo Musenor |
Musée :
Statut de l'oeuvre :
N° d'inventaire :
204
Domaine :
Titre :
Portrait de femme
Dénomination :
Ancienne(s) attributions(s) :
LAGRENEE Louis-Jean-François
Lieux création, exécution :
Date de création ou d'exécution :
1725
Techniques et matériaux :
Huile sur toile
Dimensions :
Hauteur en cm. : 82
Largeur en cm. : 65
Hauteur avec cadre en cm. : 105
Largeur avec cadre en cm. : 89
Profondeur avec cadre en cm. : 9
Largeur en cm. : 65
Hauteur avec cadre en cm. : 105
Largeur avec cadre en cm. : 89
Profondeur avec cadre en cm. : 9
Description :
Une femme inconnue est portraiturée en buste, vue de face, richement parée.
Elle est vêtue d'une ample pelisse rouge bordée de fourrure, qui tombe en plis cassés autour du buste et lui confère sa majesté. Ce manteau est rattaché au corset par un fermoir de cristaux ou de diamants et une perle. La robe chatoyante est ourlée de dentelle. Sa chevelure, retenue à l'avant par une broche composée de deux perles, dun rubis et d'éléments végétaux, retombe en larges mèches bouclées à l'arrière. L'ensemble est réalisé dans un camaïeu de couleurs chaudes (rouges, roses, beiges, jaunes) qui mettent en valeur les carnations délicates de cette figure féminine.
Ce tableau combine l'apparat canonique du portrait et la recherche du naturel, propre au siècle des Lumières. Cette figure, animée d'un discret sourire, n'est pas excessivement idéalisée, mais singularisée par quelques détails. Les lèvres fines et pincées, le nez légèrement busqué, la gorge un peu grasse débarrasse de trop dartificialité ce majestueux portrait posé. Au-delà du goût de lépoque pour lauthenticité, Nicolas de Largillière confère à cette femme inconnue la sprezzatura (linsouciance apparente du courtisan), qui modèle le portrait de cour depuis la création du terme par Baldassare Castiglione dans Le Livre des Courtisans publié en 1528.
Elle est vêtue d'une ample pelisse rouge bordée de fourrure, qui tombe en plis cassés autour du buste et lui confère sa majesté. Ce manteau est rattaché au corset par un fermoir de cristaux ou de diamants et une perle. La robe chatoyante est ourlée de dentelle. Sa chevelure, retenue à l'avant par une broche composée de deux perles, dun rubis et d'éléments végétaux, retombe en larges mèches bouclées à l'arrière. L'ensemble est réalisé dans un camaïeu de couleurs chaudes (rouges, roses, beiges, jaunes) qui mettent en valeur les carnations délicates de cette figure féminine.
Ce tableau combine l'apparat canonique du portrait et la recherche du naturel, propre au siècle des Lumières. Cette figure, animée d'un discret sourire, n'est pas excessivement idéalisée, mais singularisée par quelques détails. Les lèvres fines et pincées, le nez légèrement busqué, la gorge un peu grasse débarrasse de trop dartificialité ce majestueux portrait posé. Au-delà du goût de lépoque pour lauthenticité, Nicolas de Largillière confère à cette femme inconnue la sprezzatura (linsouciance apparente du courtisan), qui modèle le portrait de cour depuis la création du terme par Baldassare Castiglione dans Le Livre des Courtisans publié en 1528.
Date d'acquisition :
0000
Ancienne(s) appartenance(s) :
INCONNU
Bibliographie :
CAT. 1869, suppl. 1878, musée de Douai
n°204
CAT. 1937, musée de Douai
NO 435
CAT. EXP., Peinture française 17e et 18e, 1980
p. 175 (erreur sur le n° d'inventaire)
DENIZEAU, 2010
p.135 (reproduit)
n°204
CAT. 1937, musée de Douai
NO 435
CAT. EXP., Peinture française 17e et 18e, 1980
p. 175 (erreur sur le n° d'inventaire)
DENIZEAU, 2010
p.135 (reproduit)
Date de dernière modification :
28 novembre 2023 18:03 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00
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