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Détail de notice

Lien : 
Numéro d'inventaire : 
009.1.1

Domaine : 
Technique et matériaux : 
Dimensions : 
l. 28 ; H. 21

Représentation : 
Château
Cloche
Salle château
Château de Montargis ; Descriptif du carnet de dessins :
1ère de couverture cartonnée ; 1 page blanche R/V ; 1 page de garde illustrée ; 1 page blanche ; dessin de la crypte ; 1 feuille légère collée au verso du précédent ; 2 feuilles blanches ; dessin de la cloche ; 1 feuille légère collée au verso du précédent ; 1 page blanche ; double page de la vue du château constituée d’une feuille de croquis (recto), d’une feuille léègre de protection, d’une feuille de protection au verso ; dessin de la charpente ; dessin de la grande salle ; 4 feuilles bleues ; 1 feuille rose ; 1 feuille saumon ; 1 feuille de protection avec empreinte de dessin ; 2 feuilles saumon ; 2 feuilles ocre ; 1 feuille de protection ; 1 feuille ocre ; 4 feuilles rose pâle ; 2 feuilles ocre ; 2 feuilles blanc gris ; 1 feuille de protection collée sur recto d’ ; 1 feuille brune ; 1 feuille de protection collée sur verso de la précédente ; 1 feuille intermédiaire ; 3ème de couverture avec inscription et essais de couleur.

Lieu de conservation : 
Intérêt / commentaires : 
Erigé par les Courtenay au XIIème siècle, le château de Montargis passe dans le domaine royal en 1184. Il est transformé en forteresse par Charles V puis restauré dans les années 1560 par Renée de France, qui lui donne sa forme la plus achevée et l’entoure de jardins. Concédée à Philippe d’Orléans en 1661, cette résidence des rois de France, l’une de leurs préférées, tombe peu à peu en décrépitude au cours du XVIIIème siècle, devenue inhabitable à la Révolution. Quand le château est mis en vente en 1809, à la succession du comte de la Touche-Tréville qui l’avait acheté en 1791, Girodet essaie de l’acquérir « pour ne permettre qu’à la main pittoresque du temps de le détruire ». Un fort attachement lie l’artiste à sa ville natale et au château, qu’il aurait représentés pour la première fois dès l’âge de douze ans. Mais il ne peut offrir que 30000 francs et « la bande noire » - les spéculateurs en matériaux – l’emporte pour 10000 francs de plus. En mars 1810, un séjour à Montargis, où il a coutume de venir se reposer de la vie parisienne, est de nouveau l’occasion pour l’artiste de dessiner l’édifice. Conscient de l’importance historique de ce qui est en train de disparaître (le château sera entièrement démoli entre 1810 et 1834), Girodet reproduit avec une grande précision les moindres particularités architecturales du lieu.

Rédacteur de la notice :