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Détail de notice

Lien : 
Numéro d'inventaire : 
2001.09.462.402

Désignation : 
Auteur / exécutant : 
Ecole : 
Lieux de création, d'exécution et d'utilisation : 
Utilisation / destination : 
Technique et matériaux : 
Dimensions : 
l. 60 cm ; L. 55 cm ; P. 60 cm

Représentation : 
phénomène mystique ou surnaturel

Statut juridique : 
Intérêt / commentaires : 
Un dessin de Jules Chatain reproduit l’un des quatre masques de la collection, dès 1887, dans un ouvrage du Père Victor Jouet sur la Société des missionnaires implantée six ans plus tôt en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Ils appartiennent au groupe Elema qui s’étend le long de la côte est du Golfe de Papouasie depuis le fleuve Purari au Cap Possession au sud.
Les Elema sont célébrés pour la qualité esthétique de leur art. Les masques sont fabriqués par les hommes, dans les maisons cérémonielles à l’abri du regard des femmes et des enfants. Ils sont formés d’une structure en rotin et de jonc sur laquelle est fixée une étoffe d’écorce battue, le tapa, structure végétale frappée selon une technique répandue en Océanie. Les yeux ronds, le nez long en relief, l’harmonie des pigments, rouge, blanc et noir comme les motifs triangulaires sont caractéristiques de leur style. Ce sont des masques de danse, portés au rythme du tambour, pour les cérémonies destinées à faire revivre les esprits et à initier les jeunes adultes. Les masques Kovave de forme conique, à la bouche ouverte et menaçante, sont voués à éveiller les esprits de la brousse. A l’issue des cérémonies les masques étaient ordinairement brûlés d’où leur rareté parmi les collections ethnographiques internationales.

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Rédacteur de la notice : 
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