Le réseau des musées

PECH_1997.0.277

H. 28 cm, L. 45 cm, D. 10,4 cm (cylindrique)

Reproduction d'une lampe de mineur à mèche. Souce d'énergie : liquide inflammable (huile). Peut être suspendue grâce à son crochet. La lampe se compose d'un réservoir, d'un tamis, d'un chapeau. Le tamis est entouré d'une armature composée de quatre tiges qui le protègent contre les chocs. Elles sont décorées à leur base par une fleur de lys (qui sont des ajouts par rapport au modèle d'origine). Ces fleurs sont des griffes de verrouillage. La lampe possède un système de fermeture à baïonnettes. Il s'agit d'allumer la partie supérieure de la mèche, tandis que la partie inférieure est plongée dans un liquide inflammable. Cette lampe, élaborée pour les mines de charbon, permet aux mineurs, tout en s'éclairant, de détecter les teneurs en grisou et d'éviter ainsi les explosions. En effet, Davy avait remarqué dans son laboratoire que l'inflammation du gaz ne pouvait traverser des tubes longs et étroits et que cette propriété n'était pas modifiée si l'on diminuait la longueur et le diamètre des tubes. Il imagine alors d'entourer d'un cylindre métallique (le tamis) la flamme d'une chandelle. Inventée en 1815, la lampe du Chimiste Davy, de nationalité anglaise, est fabriquée en France dès 1818. Elle est imposée en France par l'Administration des Mines dans les exploitations infestées de gaz en 1825. Néanmoins elle n'est employée sur la concession Le Bel qu'en 1840 et ce n'est qu'en 1845 que le préfet du Bas-Rhin réglemente la surveillance des mines et l'emploi de la lampe Davy.

inscription

Le Bel & Cie GLÜCKAUF (dans cartouche ovale, accompagné de l'insigne des mineurs).

1986

Eclairage des mines - mesure de grisou

1840 entre ; 1888