Sans appartenir à la communauté des chercheurs qui migrent des sociétés savantes aux universités dans la deuxième partie du 19ème siècle, Maurice Sand n’en est pas moins un naturaliste de niveau supérieur à celui des multiples autodidactes qui peuplaient la province française. Il a pratiqué certaines disciplines en amateur, ce sera le cas notamment pour la botanique, la géologie, l’archéologie, tous domaines auxquels il s’initie avec sérieux grâce à ses excursions et sa documentation. Mais il apporte une contribution particulière à l’entomologie, sa science de prédilection.

Lise Bissonnette