Détails de l'oeuvre/objet
Numéro d'inventaire :
2009.2.1
Auteur :
ANONYME (artisan, marinier)
Dénomination :
chaufferette
Date de création :
19 février 2024 10:05 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00
Lieu(x) de création / exécution et d'utilisation :
Pays de Loire
Utilisation / destination :
chaufferette ; objet de parade ; artisanat ; ameublement ; cadeau ; chauffage ; menuiserie
Période(s) :
Domaine :
batellerie ; artisanat - industrie
Matériaux et techniques :
bois (acacia, noyer) (ébénisterie, ajouré, gravé) ; alliage ferreux
Mesures :
H. 13,3 cm ; l. 25,5 cm ; P. 21 cm ; Pds. 129gr ; VOLUM. 0,0071
Etablissement source :
Description :
Chaufferette de marine de loire en noyer sculpté et ajouré avec fond d’acacia, manque la porte arrière du compartiment à braises. Les angles des panneaux sont agrémentés d’un quart de rosace. En façade, décor de deux ceurs unis traversés par deux flèches et sur le dessus, une rosace ajourée. Objet réalisé par les mariniers en fosse, au couteau
Date d'acquisition ou d'entrée matérielle :
18/03/2009
Autres informations :
Collection : Jacques Henriet
Vente aux enchères : cabinet Ferri, 53 rue Vivienne, 75002 Paris
Notes : txt expo virtuelle voyages
Souvent, la Loire étant trop basse, ou prise par les glaces, les mariniers se retrouvaient réduits à l’inactivité : « en fosse ». Ces longues périodes de repos forcées, passées à terre dans des auberges, étaient l’occasion de réaliser et de confectionner de petits objets, le plus souvent en bois. Habile au couteau, le marinier sculptait et taillait, réalisant boîtes à sel (ou sauniers), battoirs à linge (ou battoué), affiquets, cassettes et chaufferettes. Ces accessoires, finement sculptés ou ajourés, étaient destinés à l’élue de leur cœur, femme ou fiancée.
La chaufferette (dite aussi chauffe-pieds) servait, une fois remplie de braises chaudes et glissée sous les jupes, à réchauffer les femmes travaillant assises. Ces objets dits « de parade » avaient bien plus une fonction esthétique et de prestige que réellement utilitaire.
Vente aux enchères : cabinet Ferri, 53 rue Vivienne, 75002 Paris
Notes : txt expo virtuelle voyages
Souvent, la Loire étant trop basse, ou prise par les glaces, les mariniers se retrouvaient réduits à l’inactivité : « en fosse ». Ces longues périodes de repos forcées, passées à terre dans des auberges, étaient l’occasion de réaliser et de confectionner de petits objets, le plus souvent en bois. Habile au couteau, le marinier sculptait et taillait, réalisant boîtes à sel (ou sauniers), battoirs à linge (ou battoué), affiquets, cassettes et chaufferettes. Ces accessoires, finement sculptés ou ajourés, étaient destinés à l’élue de leur cœur, femme ou fiancée.
La chaufferette (dite aussi chauffe-pieds) servait, une fois remplie de braises chaudes et glissée sous les jupes, à réchauffer les femmes travaillant assises. Ces objets dits « de parade » avaient bien plus une fonction esthétique et de prestige que réellement utilitaire.
