1964

1964.004.0001

Semoir à maïs. Ce type de semoir à alvéoles et à entraînement direct par roues porteuses n'offre aucune possibilité de réglage, à moins de changer le diamètre des roues. Les semoirs à bobine et alvéoles ont été construits en série depuis le milieu du XIXème siècle, mais l'entraînement est le plus souvent réalisé par chaîne ou courroie et non par l'essieu porteur, système peut-être inspiré de l'essieu tournant à roues fixes des vieilles charrettes du Pays basque.

Instrument de forme rectangulaire, constitué par des traverses de bois de section carrée ou rectangulaire assemblées par tenons et mortaises ou par boulons. Ce bâti est boulonné à un timon dont la fourche est emmanchée dans deux mortaises de la traverse postérieure. Une barre d'appui et de direction est fixée par deux poteaux et deux entretoises en bois à l'arrière du bâti. L'essieu porté par le bâti est solidaire de deux roues en bois plein, dont la circonférence est découpée en dents de scies surmontées d'une pointe de fer pour éviter le patinage. Les roues sont renforcées par une plaque de bois à l'extérieur. A la verticale, l'essieu présente deux tronçons de section circulaire creusés d'alvéoles qui jouent le rôle de bobines distributrices, surmontés de deux trémies fermées par un couvercle verrouillable. A la base de chaque trémie, et à l'intérieur, deux languettes de cuir frottent sur les bobines et font office de brosses. Elles régulent la descente des grains. Chaque traverse longitudinale est percée d'un orifice au-dessous et à la verticale de la bobine. Un conduit de distribution prolonge l'orifice. Son extrémité inférieure porte deux ailettes qui tracent le sillon où se déposent les graines. Ce sont les seules parties métalliques du semoir.

H. 6 ; l. 93,5 ; L. 193